Un dîner d'affaires ... diplomatique

- Je crois que ce que veut dire Monsieur Tiverre, qui supporte mal l'alcool, c'est qu'il est ambigüe de dire vouloir ouvrir son marché et d'y imposer des prix. Le traité d'ouverture des marchés a été très bien accueilli à Prya. Des entreprises ont joué le jeu et se sont installés à Fantispa ou ont établi des contrats d'échanges avec certaines sociétés fantispaises. Puis, est arrivé votre texte économique qui change les règles du jeu et impose une mesure contraignante  fixant des prix minimums. Ce revirement en cours de route change les règles du jeu. Cela a donc une conséquence directe sur le traité d'ouverture des marchés.

Bien que ce soit ambiguë, le marché n'en reste pas moins ouvert et équitable. Mais je sais que vous allez critiquer les forts taxes d'importation.
Ces taxes ont été mises en place pour limiter une trop forte importation face aux entreprises fantispaises qui étaient peu structurées au moment de l'ouverture des marchés. Mais dans ma vision, ces taxes sont voués à diminuer voire à disparaître pour avoir un véritable marché commun.
Le prix minimum sur les stocks est actuellement mis en place, mais nous voulons voir aussi comment se comporte l'économie et par la suite nous ferons des ajustements. Et ce prix a aussi été mis en place pour éviter qu'une entreprise produisant des MP en Fantispa (par exemple) achète des MP à bas prix à une entreprise du même groupe à l'étranger au lieu de les produire elle même et créer une concurrence déloyale vis à vis d'une entreprise fantispaise produisant ses propres MP.

- Non Julio, je ne vais pas critiquer vos taxes d'importation, ce n'est pas le sujet. Par contre, je pense que fixer un prix minimum pour l'achat/vente des matières premières n'est bon pour personne.

Si je vous ai bien compris, ce prix plancher a été fixé pour éviter une concurrence déloyale entre une entreprise produisant des MP à Fantispa et les revendant sur le marché, et une entreprise important des MP à bas prix pour les revendre à Fantispa. C'est bien cela?

Tout d'abord, sachez que cette mesure empêche n'importe quelle entreprise, qu'elle soit pryanne ou fantispaise, appartenant à un groupe ou non, qu'elle soit grande ou petite, de négocier un contrat d'approvisionnement en MP sous le seuil que fixe votre loi. En d'autres termes, les "petites" entreprises n'auront pas la possibilité de négocier des prix bas et ainsi de s'approvisionner à moindre coût. Ainsi, vous n'aidez pas les petites entreprises et vous n'aurez qu'un impact limité sur les grosses entreprises qui ont les moyens de payer ces prix planchers sans problème. La concurrence ne se fait pas à ce niveau là.

Ensuite, vous considérez qu'il y a d'un côté les petites entreprises qui sont contraintes à acheter leurs MP à d'autres, et de l'autre les grosses entreprises qui s'approvisionnent au sein de leur groupe. Je trouve que c'est une vision un peu réductrice de nos entreprises. Avant d'être de grosses entreprises, lesdites entreprises étaient petites elles aussi. Leur croissance est le résultat d'une bonne gestion de leurs actifs en coopération avec tous les acteurs économiques dont les états. Les petites entreprises elles, n'ont pas pour vocation de rester petites. Elles ont pour vocation de croitre et devenir à leur tour de grandes entreprises. En leur imposant ces prix planchers, vous leur retirez une possibilité de croitre puisque vous leur imposez des coûts fixes liés à leurs approvisionnements. Ainsi, cette mesure est contre-productif pour les petites boites. Et cette mesure interventionniste sera une barrière supplémentaire à la croissance des petites entreprises.

Enfin, au travers de cette loi, certains de mes collègues entrepreneurs pensent plutôt que l'état fantispais cherche à imposer une TVA minimum pour chaque transaction. En fixant un prix plancher, on s'assure de la rentrée d'une taxe plancher. C'est mathématique. Cette taxe est facilement absorbable pour les grosses entreprises, mais plus difficile à supporter pour les petites. Le préjudice le plus important sera payé par les petites entreprises. Au final, les petites entreprises n'y gagnent rien, elles risquent surtout d'y perdre. C'est bien l'état qui sort grand gagnant de l'opération en empochant la taxe.

Donc au travers du discours qui consiste à dire qu'on va mettre les petits et les gros sur un pied d'égalité, ce qui par ailleurs est une mesure rétrograde et à la limite du communisme, on voit bien que l'état cherche surtout à gagner plus d'argent en prélevant les échanges de MP. Cela ne change rien pour les petites entreprises, seulement pour l'état qui gagne plus d'argent.

Dans ces conditions, deux choses sont très mal perçues à Prya : l'interventionnisme au niveau des prix et le double discours qui consiste à faire croire qu'on défend les petits pour au final s'en mettre un peu plus dans les poches. Et a vrai dire, cette perception dépasse Prya puisque des collègues du Krassland, ainsi que de votre propre pays, Fantispa, m'ont déjà contacté pour me faire part de leurs inquiétudes.

Sauf qu'une importation à bas prix voire à prix 0 va pousser l'Etat a augmenter les taxes sur les produits manufacturés et à ce moment là, c'est le consommateur qui sera impacté par l'absence de limite. Ou bien encore, les investissements publiques seront réduits ou des impôts fixes seront mis en place pour compenser le manque à gagner, car oui l'Etat a besoin d'argent pour pouvoir financer ses projets et dans les mois qui viennent c'est l'Etat qui va engager le plus d'argent pour structurer ses entreprises et le territoire.

Un peu d'air et quelques petites claques ... Sans doute Arthur avait-il eu une formation de secouriste, quand il était jeune. Il y a longtemps, donc. Très longtemps. Mis au courant du malaise, le médecin de l'ambassade insista pour ausculter Marc. Fort et courageux, et surtout en plein milieu d'un dîner important, le Pryan dû toutefois insister pour repousser à plus tard ce rendez-vous médical. Laisser Arthur seul avec Tod et Julio ... Misère.

"Pardonnez-moi, Messieurs, pour cette légère défaillance ... J'espère ne rien avoir loupé !"

- Julio, je te comprends quand tu dis que l'état à besoin de se financer. Mais alors, pourquoi dites vous que cette loi est écrite pour combattre la concurrence déloyale entre petites et grosses entreprises? Tu le dis toi même, l'état à besoin de se financer, la loi est donc écrite pour que l'état récupère du pognon. Il s'agit d'une loi pour s'assurer de récupérer une taxe pour l'état. Pourquoi ce double discours? Les entrepreneurs, dont je me fais le représentant, on l'impression qu'on leur ment tu comprends? C'est un très mauvais signal...En plus d'être une mesure complètement innefficace.

La loi est écrite pour ces deux aspects. 

Mais à mon avis, le problème sur cet aspect là et l'absence d'une Zone Economique EcoMicro. Je veux dire par là, un conseil des Ministres de l'Econonie de la zone EcoMicro. On pourrait imaginer que plusieurs pays membres d'EcoMicro et souhaitant développer le commerce ensemble se réunissent pour mettre en place des règles économiques communes (médias, transport,production,...). Cela éviterait les problèmes comme celui-ci et garantirait un fonctionnement sain de l'économie de ces pays.
Je pense que ceci serait réalisable entre Prya, le Krassland et Fantispa.

- Julio, cette structure existe et elle se nomme l'AELEM. Je ne cesse de conseiller à Fantispa de rejoindre la LEM afin d'harmoniser nos pratiques sportives et, pourquoi pas, nos pratiques économiques. L'AELEM est une agence économique commune, hebergée par le Krassland, au même titre que Prya hébèrge l'ASLEM. C'est l'institution idéale pour une harmonisation économique de la zone économique LEM.

Je t'entends bien quand tu dis que la loi est écrite pour ces deux aspects. Mais ce n'est pas le signal que vous avez envoyé dans les faits. Dans les faits, malheureusement Julio, vous avez dit que la loi était écrite pour contrer la concurrence déloyale entre groupes et petites entreprises. Je ne l'invente pas. Et en creusant, on se rend compte que la vraie raison, c'est que l'état souhaite trouver une source de financement. Très sincèrement, il y a eu un couac au niveau de la communication. Le problème, c'est que ce double discours est un très mauvais signal pour les libéraux.

Julio, vous venez de signer un traité avec le Krassland qui vient d'élire une présidente libérale. Le Krassland a enfin foutu dehors son président collectiviste prêt à couler le pays. Prya a connu également un gouvernement collectiviste avant que je reprenne les affaires. Ils ont laissé un pays isolé économiquement et dans une létargie complète. Sortir une mesure d'imposition et la faire passer pour une mesure incitative envers les petites entreprises, c'est maladroit non?

Bon...Au dela de cela...Et si vraiment cette loi est faites pour refinancer l'état, je pense que ce sera inefficace. Pourquoi? Car les grands groupes ne payeront pas cette taxe. Les grands groupes comme le Groupe Duvalon, le Groupe Schweinwald ou la Holding Curlon iront produire dans des pays ou les prix ne sont pas fixés par l'état. Ils resteront à Fantispa, mais pas pour produire, pour vendre des produits manufacturés produits dans les autres pays ne fixant pas les prix. Au final, ils ne payeront donc pas de taxe sur les matières premières puisqu'ils achèteront leurs matières premières ailleurs et ne feront qu'exporter à Fantispa. Au final....Ce sont les petites entreprises fantispaises qui vont régler la note et qui seront défavorisées par rapport au reste des entreprises de la zone économique.

J'ai suivi les débats concernant cette loi. Ce point est passé un peu inaperçu. Il semble que personne ne ce soit posé les vraies questions qu'il convenait de se poser. Au final, je pense que cette loi n'a été pensé que dans un but idéologique....Une sorte de loi anti Groupe Duvalon ou anti Holding Curlon répondant à des frustrations alimentées par des courants idéologiques collectivo-communistes. Mais c'est une vraie loi anti-entreprise implantées à Fantispa que vous venez de voter...

Il est certain que Fantispa aurait a priori intérêt à rejoindre la LEM. Mais quand je vois son inactivisme, hormis vous à l'ASLEM, je ne sais pas si au final cela apporterait quelque chose à Fantispa. Mais ceci est un autre sujet sur lequel le gouvernement actuel n'a pas encore statué.

Pour revenir, sur la loi économique, je pense qu'il faut la prendre comme elle l'est. Il se passera ce qu'il se passera et si cela pose des problèmes à l'économie fantispaise, je ne doute pas que le gouvernement y remédiera.

Arthur commençait à fatiguer. Il s'époumonait en discours pédagogique mais se heurtait à une sorte de mur face auquel il ne pouvait rien faire. Il semblait à présent que les communistes fantispais était parvenu à enfumer une partie de la classe politique de leur pays. Tant pis pour eux se disait le pryan.


- L'AELEM n'est pas des plus active tout simplement car il n'y a pas nécessité de réguler les échanges entre le Krassland et Prya pour le moment. Si une autre nation rejoignait la LEM et qu'elle souhaitait soumettre des sujets à cette institution, nul doute qu'elle s'activerait. L'AELEM n'est pas là pour brasser du vent. Si elle n'a pas à intervenir, elle ne le fait pas, c'est tout.

A présent, je me retire, des affaires importantes m'attendent à Prya. Bonsoir Messieurs.

Duvalon n'attenda pas la fin du repas pour quitter l'ambassade. Ce dîner avait un air de mascarade. Tiverre se sentait mal, Defortia campait sur ses positions si fragiles. Et Ruffin restait le nez plongé dans son assiette, trop heureux d'être parvenu à embobiner son collègue avec ses thèses collectivistes. Il n'y avait plus rien d'important à faire ici.

Dès le début du pseudo débat, Tod bailla. Il n'était pas là pour entendre l'enfumage des gros industriels étrangers. L’ingérence pryanne dans les affaires fantispaises devenaient gênantes et indécentes. Enfin, il s'agissait surtout des manœuvres désespérées de magouilleurs pour ne pas payer de taxe comme les petites entreprises le faisait. La loi sur l'économie ne changeait strictement rien pour elles... sauf d'avoir une concurrence qui payait les mêmes taxes ! Le "pied d'égalité" n'avait aucune signification pour eux. Tout ce qui importait était leur portefeuille.

Alors Tod préféra rendre cette visite à l'ambassade agréable. N'écoutant pas les propos échangés, il prit quelques photos du salon et de Julio au passage. Soudain pris d'un malaise, Marc sortit de la pièce. Tod fût envahi d'un sentiment d'inquiétude. Julio en profitait pour consulter quelque chose. Tod regarda par dessus son épaule. L'article 101 du traité commercial ?? Une entorse à cet article. Tod se retint d'éclater de rire. "Vraiment prêts à tout !" se dit-il. Alors que les problèmes rencontrés par les entreprises pryannes du BTP aux appels d'offres étaient dû à des incompatibilités techniques sur EcoMicro, voilà qu'on tentait de mettre ça sur le dos du gouvernement et du Parlement fantispais... "Mauvaise foi, quand tu nous tiens..." retentit dans son esprit.

Suffisait les âneries, les mensonges, les ingérences, la mauvaise foi, Tod se leva et sortit dans le couloir. Il était bien décidé à visiter les lieux. Les agents de la sécurité, eux, ne l'entendaient pas ainsi. Gentiment, on l'invita à regagner le salon du dîner. Tod grimaça. Toutefois, cette réaction pryanne, elle, était au moins justifiée... Tod en avait perdu l'habitude.

Alors, il revint dans le salon où il entendit parler de prétendus influences - sinon la dominance - des communistes en Fantispa. Encore une fois, certains brillaient par leur bêtise et leur méconnaissance de la politique fantispaise. Tod voulut réagir, mais se retint. "On ne peut rien contre la mauvaise foi, elle est l'arme de ceux qui veulent avoir raison" songea-t-il. "Laissons-le sortir ses conneries d'ultra libéral pété de tunes et qui veut continuer à contourner le paiement de la taxe".

Un nouveau bâillement le gagna. Il était pressé de rentrer et de ne plus gaspiller son temps. Tod réalisa que Marc était revenu. Il avait l'air d'aller mieux. Enfin quelque chose d'intéressant dans cette soirée...

Une catastrophe absolue. Au-delà de ses problèmes de santé, ce dîner avait été un fiasco absolu. Sans doute Marc aurait-il apprécié que les convives fantispais ne se sentent pas agressés ni se voient reprocher le vote de la loi portant réforme de l'économie mais qu'ils voient en ce dîner l'occasion de prendre le pouls des autorités et entrepreneurs pryans, lesquels sont a priori les principaux partenaires économiques de la Principauté.
Marc était plus particulièrement surpris par la position de Julio : ayant lu les procès-verbaux des débats parlementaires, tout le monde savait que Julio s'était opposé à la mise en place d'un prix plancher et qu'il avait proposé, en recours, d'abaisser ce plancher à 60%, sans que celui-ci ne corresponde d'ailleurs à une quelconque réalité. Comment dès lors le parti conservateur pouvait-il assumer une position qui n'était de toute évidence pas la sienne ? Ce manque de conviction avait de quoi surprendre. Il avait en tout cas surpris l'ambassadeur de pryan. Davantage que le mutisme prévu de Tod, lequel ne pouvait apprécier ce dîner qui ne pouvait pas davantage se dérouler sans que celui-ci ne soit présent.
Le départ prématuré d'Arthur vint couronner le tout. Le terme de fiasco paraissait d'ailleurs bien complaisant avec la situation mais le vocabulaire de Marc faisait défaut pour trouver un terme analogue.

"Messieurs, je regrette évidemment la tournure de ce dîner. Je ne me suis pas permis de vous inviter pour remettre en question votre politique et vos votes, bien entendu. Je ne supporterai pas que vous agissiez de la sorte à Prya, aussi serait-il par conséquent absurde que je me le permette. Non, ce dîner avait vocation à vous mettre en garde sur d'éventuelles mesures et actions qui pourraient être prises par vos partenaires et notamment par vos partenaires pryans, notamment les représentants du BTP lesquels se voient interdire l'accès aux appels d'offres et dorénavant imposer les achats de matière première au prix fort. Ma, petite, formation de juriste me laisse penser qu'en restreignant l'accès des entreprises de ce secteur au marché pryan, le traité commercial ne serait peut-être pas parfaitement respecté. Prévaut-il sur la loi ou non ? Là encore, le débat me semble ouvert."

Marc avait encore quelques palpitations. Il abandonna l'alcool pour de l'eau.

"Je ne voudrais absolument pas m'éterniser sur cette discussion qui, semble-t-il, a déjà trop duré. Simplement me faut-il, en tant qu'ambassadeur et tenant à ce que nos Etats maintiennent et accentuent leurs excellentes relations, vous prévenir que cette mesure, protectionniste - ce qui n'induit ici aucun jugement de valeur -, pourrait amener une réponse du législateur pryan réciproque. Je ne voudrais pas à cet égard que nos assemblées se lancent dans une telle course, néfaste et absurde."

Le dessert avait été servi. Marc aurait apprécié que le dîner soit cordial et amical. Au contraire, il attendait avec hâte que celui-ci se termine le plus rapidement possible.

"Quoiqu'il en soit et malgré la triste réussite de ce dîner, je songe chaque jour davantage à créer un petit hôtel ou un petit restaurant à Fantispa. Je recherche encore un emplacement qui pourrait plaire avant de me lancer. J'apprécie l'expérience au sein d'un hôtel que je dirige à Kaora et aimerait la renouveler au sein de la Principauté ... J'espère que vous pourrez me conseiller quelques emplacements recherchés, forts de votre connaissance du pays et de ses recoins les plus agréables".

Plus que trois personnes cernaient la table de réception. Tod restait malgré tout absent de toute attention aux propos liés à la politique économique du pays qui visait l'ensemble des personnes et non un groupe d'individus étrangers. Pourtant, Marc évoqua à la fin du dîner, son envie d'entreprendre en Fantispa un projet hôtelier. Tod souleva un sourcil d'étonnement et hésita. Il se décida à sortir de son mutisme puisqu'on sortait enfin du cadre :

- Monter un hôtel en Fantispa ? Donc, la politique économique fantispaise ne refroidit visiblement pas tout le monde...

Tod changea de ton. Il s'était promis de ne pas aborder le sujet et voilà que, en une phrase, il venait presque de le faire.

- A Sorlop, il y a des possibilités. Je pense au boulevard du Prince, à l'avenue du Duc ou encore à la rue de la Palourde. Ce quartier est à proximité du centre ville et à côté de la plage de la palourde. Un coin idéal pour y fonder un hôtel ou tout simplement un restaurant. Et mon petit doigt m'a dit que le secteur pourrait être desservi par une ligne de tramway...

Tod adressa un clin d'oeil à l'ambassadeur. Puis ajouta :

- Il est temps pour moi de prendre congé. Marc, je salue ton esprit d'initiative, même si cette soirée était voué à bien des égards à l'échec. Julio, ne reprends pas de dessert, tu dois être raisonnable ! Bonsoir Messieurs.