Apéritif du 1er Novembre

Le Prince passait d'un invité à l'autre afin d'accorder sa présence au maximum de personnes présentes. Naturellement, il s'attardait sur les fantispais qui avaient la chance d'être à cet apéro avec la présence de grand nom de la diplomatie micromondiale.

Le Prince continua a faire le tour et tomba a coté de Max Morton,

Votre Altesse cette fete est magnifique et l'apéro, mon dieu l'apéro
Et votre discours, vraiment formidable, je crois que nos amis disparus méritaient d'etre cité dans notre histoire, vous prenez un canapé?[/i]

Oui, avec une Spéciale, s'il vous plait.

De suite, Altesse, elle est très fraiche, j'espère que nos invités apprécieront.

C'est à ce moment, que l'Intendant de la Maison Princière arriva et annonça que le repas était servi. L'ensemble des officiels se dirigea donc vers la salle de Réception du Palais.

Il y découvrirent le menu du repas du jour:

Apéritifs:
Canapé au dauphin fumé
Canapés crevettes a la mazambalaise(c'est a dire crevette recouverte de purée de banane)
Canapé de pâté de foie de dahut fin
Toasts aux huîtres fumées de Tétaou
Rouleaux Princiers (c'est a dire au paté de dauphin)

Le tout accompagné de Spéciale, la Classique


Hors-d'œuvre:
Moules marinées au "vin blanc des domaines Princiers"

ou bien

"Pâté Fantispais et coulis de tomates


Salade:
"Salade campagnarde de Fantispa", le plat typique des paysans fantispais améliorer
Composition : salade verte, aileron de dauphin froid recouvert de Fantispo, un fromage affiné pendant 2 ans, (Pour l'anecdote, la simple évocation de ce fromage a permis aux armés fantispaises de vaincre de nombreux indigènes lors de la première attaque des colonies), tomate de San Kristobal (celle qui ont échappé aux manifestations mazambalaises lors de l'annexion par Fantispa) et pour finir, unique dans le micromonde Oeuf de Dauphin (un secret très secret du chef!!)


Deux plats au choix:
Filet mignon des boeufs des ranchs du sud, tranché a la Fantispaise,( c'est a dire a coup de sabre de cérémonie, en l'honneur du prince quand ce dernier en campagne ne se séparait plus de son sabre ni pour le combat, ni pour se nourrir)
Aileron de requin blanc de Pépui (le plus sauvage des requins dompté par les soins de nos troupes en présence) a la sauce princière, une sauce composé de fines herbes fantispaise de vin blanc des coteaux de Pépui

accompagnements: au choix, Pommes de terre ou riz, et petit légumes mazambalais


Fromage: un seul et unique fromage, "le Fantispo"


Dessert:
Délice du prince, un gateau au chocolat sur 3 niveaux, le premier étant recoucvert d'un coulis, creme de marron/chocolat parsemer de noix des domaines princiers, le second de fruits divers de nos campagnes le dernier d'une épaisse couche de chantillyrecouvert de chocolat en coppeaux

ou bien

Le délice Moganda, un gateau a la banane moelleux fourré de crevettes du mazambala et recouvert d'une purée banane/crevette



Vin accompagnateur du banquet: Cotes du Golfe (un vin rouge) et la fameuse spéciale de Tétaou

Olivius discute avec le polemarque d'Eleuterya, suit à l'etat souffrant du proconsul qui, ne pouvant subir un déplacement, a délégué sa représentation.
Alors, cher nouveau polémarque, comment trouvez vous cette fete de commemoration nationale?
Avant qu'Alexius n'ait le temps de répondre, Son Altesse s'approche des eleuteroi et Olivius l'aborde courtoisement
Je salue son Altesse et par ce geste souhaite honorer la Principauté tout entière. La longévité et la perennité de votre belle nation semble assuré maintenant...

Le Prince se trouvait maintenant dans la salle de Bal. Tous les invités de son Altesse s'y trouvaient en train de danser ou de déguster de la Spéciale.

Il passait d'un invité à l'autre du roi de Locquetas au Prince Ernst en passant par M. Sorine. Tout le monde semblait être content du déroulement de cette soirée. Le Prince rejoigna aussi un instant son frère Jagellon de retour de son court séjour à l'hôpital.

Des musiciens de toute la Principauté accompagnait les discussions et les danses...

Pendant ce temps, les festivités bataient leur plein dans le pays du lion et de l'or noir! Le soleil venait de se lever à l'est, faisant rougeoyer les montagnes de Damouë. Une belle journée s'annonçait. Déjà quelques tamtam faisant entendre le son roque de leur voix.

Les mazambalais étaient heureux de féter ce jour, la province autonome avait grandi et certains dommaines économiques avaient généré plus d'emplois et de meilleurs salaires depuis l'arrivée de fantispa dans la scène politique. Ceci expliquait la joie que resssentaient les citoyens d'un pays neuf où tout restait à faire.
Les enfants sortaient dans les rues habillaient comme ils l'aurais été pour un carnaval, c'est comme cela que l'on fêtait au mazambala. Les femmes commençaient à s'afférer près des fourneaux et les l'odeurs de la pâte, des gateaux et des baies ceuillis les jours précédents se faisaient sentir dans tous les villages. Les habitants réunis autour de feux riaient tout en finissant les derniers préparatifs.

Bientôt les chefs des tribus rejoignirent leurs "sujet" et s'assirent sur les fauteuils qui leur étaient réservés. Ces fauteuils fait de bois de bambou étaient recouvert de peaux d'animaux sauvages tués au cours de longues chasses, chaque animal avaient une signification et indiquait le rang de la personne assise dessus.

Alors que le soleil montait dans le ciel azur, les chefs des villages se levèrent et entamèrent une danse mystérieuse autour du feu qui brulait au milieu de la grande place. Puis s'arrêtant net, ils faisaient des récits de chasse, et en témoignent les lueurs dans les yeux des enfants, cela était quelques chose de singulier que d'entendre des récits de bravoure à faire rêver.

Au même moment, dans la capitale, le gouverneur du mazambala, vint au balcon du palais San Kristobal. Il tenait entre ses mains une sorte de drap blanc souillé de rouge. Il s'agissait d'une coutume particulière de la ville de saverda. Son dirigent devaient mettre un pièce de tissus blanc à tremper dans une solution de baies rouges durant la nuit qui précède les festivités. C'est ce qu'aristide avait fait, respectant ainsi une tradition millénaire qui remontait à ses lontains ancêtres. Alors qu'il apparaissait sur le balcon, la clameur de la foule cessa et fut remplaçée par une lente plainte guturale qui ressemblait à une prière.
Quand tous se turent, le gouverneur allonga les bras et laissa glisser le drap pourpre de ses mains. Celui-ci tomba et sa chute ralentit par l'air qui le gonflait parut durer une éternité aux yeux de tous.
Et au moment où il toucha le sol, une clameur retentit à travers tout le pays, scellant a jamais l'alliance du mazambala et de la principauté de fantispa.
Les tambours, tamtam se mirent en action, les femmes dansèrent en ronde et les hommes jouèrent de la musique toute la journée.
Le soir venu, les esprits calmés et fatigués se figèrent et attendirent la lente descente du disque solaire dans l'océan, signe qu'une seconde fête allait commencer avec les feux de joie allumés à travers tout le pays.

Mais ceci est une autre histoire...