Candidate RPR dans la circonscription du Grand Sorlop, Irina Kudovrinka prenait à coeur son rôle et le statut que lui avait confié les instances du parti. Il faut dire qu'elle jouait gros après sa déroute lors du Congrès de Torfolu. Si elle voulait reconquérir une position dominante au sein même des républicains, elle devait obtenir un résultat très favorable. Après avoir parcouru les salons et autres évènements de la Capitale la veille, elle était l'invité aujourd'hui d'une petite télévision locale. La journaliste la questionna sur son parcours et en arrivait désormais à la campagne :
- Madame Kudovrinka, quelles sont finalement vos propositions pour les habitants de Sorlop ? Parce que le RPR, comme les autres partis, semblent oublier qu'il s'agit aussi d'une élection locale.
- Ecoutez, il s'agit de législatives, il s'agit donc bien d'une élection nationale avant tout. Il est donc normal que les responsables politiques s'adressent à l'ensemble des fantispais. Néanmoins, vous avez raison, nous devons aussi être proche de nos administrés. Pour ma part, je m'engage tout d'abord à être à leur écoute pour être leur relais au Parlement. Je souhaite également favoriser la finalisation du réseau de transport de la Capitale qui est en cours de mise en place. Enfin, je m'engage à être vigilante sur l'action du Duc et du futur Gouverneur de notre Province à laquelle notre circonscription appartient.
- En matière économique, quels sont les mesures que le RPR va soutenir ?
- Notre mouvement souhaite l'abaissement de la taxe à 10% sur l'achat des produits et des stocks. La création d'entreprise, étant donné l'ouverture de notre marché à ceux du Krassland et de Prya ne semble pas nécessaire. Un exemple simple : il est possible de trouver plus de 2000 PObjets en vente au Krassland... à quoi bon fonder une entreprise alors ? Par contre, cette masse gigantesque de PObjets devraient normalement faire chuter le prix de ce stock. Pourtant, les entrepreneurs ne semblent pas vouloir faire bouger d'un iota le prix de leur stock... C'est tout le problème d'EcoMicro. C'est pour cela qu'une réflexion doit avoir lieu sur cet outil.
- Comment cela ? Vous souhaitez la sortie de Fantispa d'EcoMicro ?
- Certainement pas. Mais des ajustements semblent nécessaires. Pourquoi n'y a-t-il pas un malus sur le prix de l'action d'une entreprise qui a trop de stock ? A défaut, pourquoi n'y a-t-il pas un impôt sur les stocks ? Pourquoi rien n'est fait sur les NV et donc sur l'achat des produits ? Et puis, je passe sur les failles du système.
- Il semblerait que le RPR soit enclin à augmenter le pouvoir d'achat des fantispais, comment ?
- Il faut absolument augmenter le salaire minimum des fantispais et le salaire des fonctionnaires. Il est envisageable, pourquoi pas, de créer un impôt sur le revenu à la source : une entreprise ou une institution qui verserait un salaire, verserait également un pourcentage défini de ce salaire à l'Etat. Cela se ferait automatiquement et permettrait d'avoir un impôt juste en imposant plus ceux qui gagnent plus.
- Quel serait ce pourcentage ?
- Il n'est pas défini, c'est un débat qui doit avoir lieu au Parlement, mais aussi au future congrès du RPR. Mais on peut l'imaginer entre 5 et 10%.
- Le RPR organisera donc bientôt un nouveau congrès ?
- Oui.
- Quand ?
- En octobre.
A l'issue de cette interview, Irina Kudovrinka se sentait soulagée, elle pensait avoir été efficace. Restait à consulter les premiers sondages pour le confirmer.