Un fidèle, mais sincère

Bon, ben voilà bon Dieu. J'viens t'voir parc'que j'ai b'soin d'un p'tit coup d'pouce. Ouais chais. J'viens jamais t'voir, pas une p'tite carte, même pas un coup d'fil. Faut dire que ça capte pas au Paradis, hein ? Voilà, les Bibines, mon équipe, pas la bouteille d'vinasse qu'voilà, non, non, ben les Bibines jouent en scanthir et en football.... J'sais, t'as d'autes urgences sur l'feu, mais c'est important. Si, si, juré craché. Bon, je crache dans ta baraque, mais l'mollard y est, hum. Pis, j'vais avoir besoin d'toi pour plein de trucs : les élections, la disparition des républicards, l'arrivée d'la monarchie absolue. Bref, deux trois broutilles. Olloh allez... heu... Allez Olloh, soit chouette avec Paulo.

J'ai honte pour toi mon vieux, qu'est-ce que tu fais là ? Je te demande de te relever s'il te plaît tu fais de la peine là Polo. Je te paye un coup au rade, ça te dit ? Je te le dis fais comme moi, arrête de croire dans un copain imaginaire c'est jamais bon.

Euh, arf, je... Albert ? Chais. Chuis pas fier d'être là, à croire que "Olloh" puisse me venir en aide. Mais tu comprends, j'ai les foies. Les bibines sont bien partis en scanthir et en foot, et ben j'ai la pression. Bah, t'as raison, allons tisonner un verre ou deux. Mais dis-moi au fait, toi, tu fais quoi ici ?

Je vais pas te la faire à l'envers. J'ai vu de la lumière et j'ai cru que c'était un rade le truc avec une déco genre bobo de prya.