- « Eglantine, ma douce Eglantine, que faîtes-vous ce soir ? J’irai bien au Dauphin Rieur avec vous à mon bras. Qu’en dîtes-vous ? »
- « Votre compagne, Rébecca, a appelé et vous demande de ne pas trop tarder. »
- « Hein ?… ha, oui, Becky. Bon, ben j’suppose que c’est non ?! »
- « Le Duc de Tispana vous a envoyé une lettre. L’avez-vous vu ? »
- « Oui, oui, je l’ai lue. »
Eglantine sortit du bureau sans un mot de plus.
- « Rhaaa, il ne va pas me lâcher celui-là ?!
De son coté, Tod oublie rapidement la jeune femme. Tenter de la séduire l’amusait, cela la mettait mal à l’aise, ce qui amusait bigrement l’ambassadeur. Il n’avait strictement aucune intention à son égard, mais si Becky apprenait qu’il jouait à ce petit jeu, elle tomberait à nouveau dans une crise de colère mémorable.
Il reprit le courrier officiel et relu les quelques mots. « Un entretien avec le Prince ? » Bigre ! Et dire que Stan ne lui avait donné aucune consigne précise. Il devait pourtant se présenter auprès du souverain par politesse. Il décrocha le combiné de son téléphone et ordonna :
- Préparez la voiture. Je vais au Palais de Sorlop.
Il n’y avait rien à y faire, Tod avait perdu l’habitude de ce genre de prouesses. Heureusement, le Prince était quelqu’un de très agréable. Tod ré-ajusta sa cravate et quitta son bureau et l’ambassade.