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 [Série]: Les 12 Apôtres de la Mort (Episode 11)

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defortia
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defortia


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[Série]: Les 12 Apôtres de la Mort (Episode 11) Empty
MessageSujet: [Série]: Les 12 Apôtres de la Mort (Episode 11)   [Série]: Les 12 Apôtres de la Mort (Episode 11) EmptyMar 6 Fév 2007 - 19:56

(Résumé : les "12" réussissent parfaitement leur stage de saut en parachute. Leur entraînement touche à sa fin. c'est alors que le major Claptrap convoque Stratego au QG de l'ARI, pour lui communiquer la mission...)


Chapitre 11 :

Ce fameux lundi matin, trois personnes étaient réunies dans la grande salle de brieffing du QG de l’ARI, à New Balnéa.
Sous le regard amusé du capitaine Sarah Quibble, Stratego examina avec une lueur gourmande dans les yeux la grande carte punaisée au mur par le Major Claptrap.
-« Ainsi que vous pouvez le constater », dit le major de son ton doctoral, en désignant des jalons marqués de flèches, « nos agents n’ont pas chômé : voici l’ordre de bataille kafard, tel que nous le connaissons. »
L’agent spécial fut secoué du même genre de frisson qui le parcourait chaque fois que les détails d’une mission lui étaient révélés. La carte étalée montrait le sud du micromonde. La position de plusieurs dizaines de divisions Kafards, de troupes de réserve, de défenses côtières, d’unités d’attaque de troupes d’élite, et de blindés y était indiquée. Il fut très déçu quand Claptrap lui dit se trouver dans l’impossiblité absolue de lui révéler le lieu exact du débarquement de l’Armée de Libération Micromondiale, pour des raisons de sécurité.
-« Je ne peux pas non plus vous en dire la date, je ne la connais pas », ajouta-t-il. « Je crois qu’elle est encore susceptible de varier. Tout ce que je peux vous dire, c’est le rôle que va jouer votre groupe-celui que vous appelez « les 12 Apôtres de la Mort »-dans l’opération. A ce propos, j’ai entendu dire que leur état de saleté abominable les ferait repérer à cent lieues. Cette situation intolérable ne peut plus être tolérée et doit cesser. »
-« Il se laveront Major », dit Stratego. « Mais puis-je me permettre de vous poser immédiatement une question ? »
-« Je n’ai même pas commencé… »
-« C’est maintenant que je dois avoir la réponse : le succès de l’invasion repose-t-il sur notre mission ? »
-« Ce ne peut être là ce que vous voulez demander ? Et si c’était le cas, l’opinion que vous avez de leur efficacité serait-elle moindre ? »
-« Au contraire ! L’occasion de participer à une opération essentielle exalterait leur héroïsme ! »
-« Oui…bon…La psychologie est le domaine du capitaine Quibble, il me semble, pas le vôtre(Sarah baissa la tête, gênée)…Ne croyez pas que l’ARI et le Haut Commandement des Forces Armées de Libération Micromondiale ne savent pas ce qu’ils font ! Ce dont vos hommes seront chargés peut avoir du poids sur le succès de l’ensemble du débarquement ; cela dépend entièrement de ce que sera leur mission.(revenant à la carte). Il y a en Autarcia occupé environ 60 divisions ennemies identifiées. La moitié est concentrée sur la côte nord-ouest du pays. Nous savons que les troupes d’occupation en Autarcia sont composées dans une proportion importante de contingents recrutés sur place ou venus de micronations étrangères, collaborationnistes par opportunisme ou contraints par les Kafards de se battre à leurs côtés. Beaucoup ne sont donc que des forces d’occupation de seconde qualité, destinés à servir de chair à canon ou à grossir les effectifs des unités Kafards proprement dites. Ces troupes de collaborateurs, alliées aux envahisseurs, constituent le talon d’Achille qui favorisera nos plans. La mission est la suivante : le jour de l’invasion, vos hommes seront parachutés en certains points de la côte autarcienne, porteurs d’uniformes, de documents d’identité, d’armes et d’équipements du même type que ceux fournis par les Kafards à leurs satellites. Ils seront également munis de faux ordres de transfert qui rendront plausibles leur mobilité et leur manque de lien fixe avec une unité déterminée. Leur rôle sera de s’infiltrer chez l’ennemi et de frapper chaque fois que l’occasion se présentera : tuer du personnel, des collaborateurs, piller des réserves, saboter et détruire des véhicules, des voies de communication, etc…Le tout est de semer la confusion, le désordre et de saper le moral des Kafards. »
Stratego écouta l’exposé, effaré. Tout cela était héroïque, bien sûr, mais dans quel but ? C’était l’équivalent d’un suicide sans portée tactique précise. C’était là le genre de mission improbable, qui avait peu de chance de réussir, quel que fût le groupe qui s’en chargerait.
-« Major », interrompit-il d’une voix forte, « mes hommes ne sont prêts pour rien de semblable ! »
-« Mais laissez-moi finir, voyons, capitaine ; je conçois parfaitement que vous ayez vos propres opinions, puisque vous êtes mon meilleur spécialiste en matière de sabotage et de guerilla. C’est une des raisons pour lesquelles je vous ai choisi. Aussi, employez le temps qui vous reste à leur enseigner tout ce que vous savez. Nous avions pensé un moment parachuter vos hommes un à un ; mais nous avons décidé de les envoyer deux à deux pour qu’ils s’entraident. Je suppose que vous comptez encore parmi eux quelques brebis galeuses…Et bien, je les accouplerai : un mauvais avec un bon, un faible uni à un fort…Partout où cela est possible, ils devront se retirer avec l’armée kafard et poursuivre leur travail. »
Stratego ne pouvait plus se contenir : c’était pire que tout ce qu’il avait craint. Ses « Apôtres », en groupe, avec lui à leur tête, pourraient éventuellement réussir dans une mission tactique et avoir une chance d’en revenir, mais à la condition de ne pas être seuls, ni par paire. C’était-là les inviter à se rendre et à sauver leur peau.
-« Et pourquoi ne pas les parachuter tous à la fois ? En d’autres termes, vous ne voulez plus les revoir. Ce n’est pas un projet, c’est une exécution, major ! »
-« Capitaine ! » explosa Claptrap d’une petite voix, « votre manque de tact vous entraîne trop loin ! »
-« Calmez-vous voyons, capitaine. Nous sommes tous alliés dans cette affaire. », intervint Sarah.
-« Et quel est mon rôle dans tout cela ? » insista Stratego. « Où et comment dois-je les contrôler ? »
-« Mais, vous n’allez pas avec eux. Personne n’a jamais dit cela : vous aviez à les entraîner et à leur assigner des points de parachutage, un point c’est tout. »
Stratego se leva, se posta devant la carte et se retourna vers Quibble :
-« Quelle est votre part de responsabilité dans cette farce, capitaine ? »
-« Cela suffit, agent spécial Stratego », interrompit Claptrap. « Cette attaque personnelle est aussi inutile qu’injuste. Vous devez des excuses au capitaine ! »
-« C’est sans importance, major », dit Sarah en fixant Stratego de son regard triste. « Rien de tout cela n’est de mon fait. Le choix des missions n’a jamais été de mon domaine. Au début, ce n’était pour moi qu’une expérience. Quand j’ai vu sur place ce que vous aviez accompli, j’ai insisté moi aussi pour eux et pour vous. Mais croyez-moi, je ne savez pas du tout ce quel serait l’objectif. »
-« Alors, il n’y avait à l’origine aucune mission prévue, et moi j’ai marché comme le dernier des crétins », dit Stratego, d’un ton accusateur.
-« Je n’en savais pas plus long que vous… »
-« Les ordres disaient simplement que les hommes devraient être secrètement déposés en Autarcia occupée avant le débarquement pour semer le désordre dans le personnel et le matériel de la machine de guerre kafard », rappela le major Claptrap.
-« Dans ce cas, il faut leur trouver quelque chose d’autre à faire, et que j’aille avec eux. En groupe ils peuvent réussir ; séparés, ils sont foutus. »
-« C’est vrai major », intervint Sarah. « C’est l’un des cas classiques où le groupe est plus grand que la somme des éléments. »
-« Mais il n’y a aucune mission en vue pour un groupe tel que les « 12 Apôtres de la Mort » ! » répliqua Claptrap. « Moi aussi je reçois des ordres, et mon rôle se borne à vous donner ce dont vous avez besoin et à vous aider à être prêt à accomplir ce qui est prévu. »
-« Cherchez autre chose, n’importe quoi, qui leur donne une chance ! On vous écoutera, vous, au QG de l’ARI », fit Stratego haletant. Soudain, il eut une révélation : « vous vous souvenez de ma mission de Dangloyre ? Vous m’aviez envoyé là-bas pour y recruter des volontaires pour une opération secrète, avant que je ne m’occupe de Sursis. Qu’est-ce que c’était ? »
-« Ho ça ? C’était une idée fondée sur une rumeur. Nous avons décidé de l’annuler parce que le plan était trop risqué. Nous ne pouvions réunir une équipe en nous basant sur des informations nébuleuses. »
-« Qu’est-ce que c’était ? »
Le major alla vers la carte et y désigna un point :
-« Vous connaissez Chamalik ? »
-« Pas plus que cela. Que s’y passe-t-il de particulier ? »
-« Nous l’ignorons, justement. Nous savons qu’il y existe un centre ferroviaire et routier important, que l’aviation de l’Armée de Libération Micromondiale arrose régulièrement… »
-« De yodacakes ? », dit Stratego pour détendre un peu l’atmosphère.
-« Ho c’est trop drôle ! Non, de bombes ! Mais on raconte qu’un groupe de généraux de la VII Cohorte Kafard et leurs états-majors s’y réunissent de temps en temps dans un château des environs et s’y emploient à une mise au point de plans stratégiques, combinés avec quelques moments de détentes…Hemm…on y trouve aussi des femmes...des humaines. »
-« Pour le repos du guerrier sans doute », ironisa Stratego.
Sarah toussota. Le capitaine, gêné, fit diversion en s’exclamant :
-« Voilà ! C’est ça ! Il faut que ce soit ça ! »
-« Impossible voyons ! Nous ne pouvons pas exposer un groupe de combat sur de vagues on-dit. »
-« Mais au cas où ce serait vrai ? Imaginez le coup de filet si nous détruisions le château et ses occupants ! Ecoutez, major », implora-t-il à voix basse… « Je ne vous ai jamais rien demandé. J’ai fait tout le sale boulot pour vous et il est plutôt réussi. Vous me devez quelque chose. Remontez à la source du bruit, renseignez-vous et trouvez quelqu’un qui connaisse l’endroit et sache ce qui s’y trame. Tout ce que l’on a fait pour mes hommes, c’est de changer leur mode d’exécution, avec moi pour bourreau par-dessus le marché ! »
Il y eut un lourd silence dans la pièce. Claptrap hésitait.
-« Qu’est-ce que vous en pensez ? »demanda-t-il en se retournant vers Sarah.
-« Je ne sais pas, major. Ce n’est pas réellement mon domaine. Je ne suis pas qualifiée pour vous répondre. »
-« Bon…Je vais essayer. Entretemps, Stratego, suivez les ordres et préparez votre groupe pour les missions prévues. Je vais vous envoyer tout ce qu’il faut. Mais qu’ils se rasent et se lavent avant tout ! »
-« Merci, major « , dit Stratego en souriant. « Ilsl e feront…dès qu’ils auront à le faire ! »
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MessageSujet: Re: [Série]: Les 12 Apôtres de la Mort (Episode 11)   [Série]: Les 12 Apôtres de la Mort (Episode 11) EmptyMar 6 Fév 2007 - 19:57

Il était encore tôt dans la mâtinée, quand l’agent spécial sortit du QG de l’ARI. Bien qu’il eût hâte de retourner au camp pour commencer l’organisation du programme d’entraînement, il décida de faire un crochet au « Crazydemos », sous prétexte qu’on ne l’attendait pas au camp d’Ydel avant demain matin…



Le lendemain matin, dix 4x4 noirs s’arrêtèrent à proximité des grilles du camp d’entraînement des « 12 Apôtres de la Mort ». Il en sortit, outre le major Pettszakes, plusieurs escouades de paras armés. Le major s’avança vers l’entrée, ses troupes massées autour de lui. Il ordonna au garde de faction d’ouvrir les portes.
-« Mais, c’est que…je n’ai pas le droit…»
-« C’est un major qui vous parle. Ouvrez, c’est un ordre ! »
Le garde hésita, puis ouvrit la grille. Le major entra avec ses hommes.
Surpris, le sergent Cannon se posta d’un bond à la porte des baraquements et les mit en joue de sa mitraillette :
-« Ceci est un camp secret, major ! Vous n’avez pas le droit d’entrer ! Le premier qui avancera d’un pas sera abattu ! »
L’officier se mit en marche vers lui en souriant. Le sergent ne put se résoudre à tirer. Le major marcha droit sur lui, s’approcha de l’arme et le repoussa :
-« Je savais bien que vous ne feriez rien », dit-il. « Désarmez-le »
Deux paras se saisirent de Cannon et le délestèrent de son arme. Le reste du groupe entra en masse dans les baraques et firent sortir les prisonniers et les gardiens. Pettszakes les fit aligner en deux formations séparées. Grandville ne comprit pas ce qui se passait avant que le major les eût fait mettre au garde à vous et eût annoncé :
-«Un de mes hommes passera devant vous le long du rang ; vous allez lui dire votre nom, votre grade, votre numéro de série et le service auquel vous appartenez. »
-« Fermez-la », murmura l’yssois à ses compagnons les plus proches. « Ne dites rien : c’est un truc de Stratego. »
-« Je ne croies pas », murmura Workaholic. « Deux de ces types qui ont sauté sur moi au camp de parachutage sont là. »
-« On s’en occupe ? » demanda Colosseus.
-« On a tout le temps », dit Grandville. « En attendant, faites passer le mot. Et signalez-les aux autres…Personne ne l’ouvre ou on est fini. »
-« Silence ! » cria Pettszakes en se rapprochant d’eux. « Il est interdit de parler dans les rangs ! »
Mais la consigne avait couru, et quand un des paras passa, armé d’un papier et d’un crayon, pour noter leur identification, chacun ne répondit que par un numéro. Les gardes, briffés par Cannon, en firent tout autant. Le major tenta de faire parler Picket, qu’il avait reconnu pour avoir joué le « général », alternant cajoleries et menaces, sans succès. Furieux de son échec, il enragea :
-« J’y passerai la journée, mais je finirai par trouver ce qui se trame ici, soyez-en sûr !



Pendant ce temps, à l’orée de la clairière, Stratego se faufilait sans bruit, reliant des fils à des charges de dynamite. Stimulé par la voix du major, il travaillait vite. Il amena la ligne au pied du baraquement et jusqu’au sommet de l’échelle, d’où il pouvait observer par la trappe du toit sans être vu.
Pettszakes fit passer devant les hommes un para qui arracha les ailes récentes si fièrement portées.
-« Ceci est un insigne d’honneur », dit-il ; « vous n’y avait aucun droit ! Votre seul toucher le dégrade. Vous insultez les héros courageux qui l’ont ennobli par leurs exploits ! »
-« Espèce de con…servateur ! » murmura Branko.
-« Vous ! » hurla le major, pointant vers lui un doigt tremblant : « sortez du rang ! »
Branko se raidit et resta à sa place. Le major accompagné de deux paras s’avança vers lui.
-« Depuis quand ne vous êtes pas rasé ? Vous êtes d’une saleté repoussante ! »
-« Je n’en sais rien, major ! »
-« Hé bien, vous allez faire devant le reste de cette bande de clochards une démonstration de la façon dont on se lave et se rase en campagne »(il ordonna à l’un de ses paras d’apporter un seau d’eau, du savon, une serviette et des lames de rasoir)
-« Non, major ! » dit Branko.
-« Vous refusez d’obtempérer ? »
-« Parfaitement major ! Je refuse de me laver et de me raser ! »
-« Alors, nous allons le faire pour vous, de force. Allez-y, rasez-le ! »
Deux paras s’avancèrent et se saisirent de ses bras et de ses jambes. Un troisième le prit par les cheveux et approcha une lame de rasoir contre sa joue. A ce moment, Grandville fit un signe de tête entendu à Colosseus et à Marchokrev. Brusquement, suivis des autres, les trois se précipitèrent sur les paras, en criant :
-« Allons-y ! »
A cet instant, deux explosions retentirent. Tous se jetèrent au sol. Une troisième détonantion fit à nouveau trembler le camp. La voix de l’agent spécial stratego ordonna à chacun de rester exactement là où il es trouvait. Pettszakes se redressa :
-« Stratego !!! » hurla-t-il.
Grandville vit quelques-uns des paras se relever également et diriger le canon de leurs armes en direction du baraquement, cherchant d’où venait la voix. Un long chapelet de balles de mitraillette révéla la position du tireur, mais les projectiles sifflèrent exactement au ras du sol, forçant tout le monde à rester allongé. Seul Pettszakes resta debout.
-« Restez où vous êtes, major ! » commanda Stratego. Dites à vos hommes de jeter leurs armes ! »
Pettszakes hésita. Il comprit que Stratego tirerait si nécessaire, et il n’avait aucune envie de mourir d’une façon aussi ridicule. Autour de lui, les paras laissèrent tomber leurs mitraillettes
-« Sergent ! » ordonna Stratego. « Je suis sûr que les bonnes volontés ne manqueront pas pour ramasser toute cette ferraille ! »
-« Oui capitaine ! » dit Cannon qui jubilait. « Allez-y les gars, et tapez là où ça fait mal ! » ordonna-t-il aux « 12 ».
Rapidement, les « Apôtres » récupèrent les mitraillettes des paras, ne se gênant pas pour molester ces derniers :
-« Ho pardon ! » dit Picket, en donnant un coup de coude dans le foie de l’un des hommes du major.
-« Je ne fais que passer », dit Workaholic en marchant sur un para étendu au sol par un coup de poing de Colosseus.
Cannon se chargea personnellement de « libérer » le major de son arme.
Au final, tous déposèrent une quantité impressionnante de mitraillettes et de fusils aux pieds du capitaine.
-« Entrez seul ici », dit l’agent spécial au major. Il le fit entrer dans le bureau et ferma la porte.
-« Et maintenant, dites-moi ce qui a provoqué cette aventure puérile ? Que cherchez-vous exactement ? » demanda Stratego.
-« Qui sont ces hommes, capitaine ? On dirait des criminels ! Que font-ils ici ? »
-« Cela ne vous regarde pas. Je pourrais faire un rapport au QG de l’ARI pour cette idiotie, sans compter que vous avez donné l’ordre à deux de vos hommes de passer à tabac l’un des miens, pour lui soutirer des informations secrètes ! Vous pouvez passer en jugement pour ça et être chassé de l’ARI ! »
-« Ne dites pas de sottises ! Vous avez tenté de me tuer, à l’entraînement au saut en parachute… »
-« C’est ridicule, c’était un accident ! »
-« Et cette prostituée, que vous avait fait venir de la SYTEA ? »
-« Je ne l’ai pas trouvé là-bas…Ne diffamez donc pas cette entreprise…(et meeerde, pensa Stratego)Comment l’avez-vous su ? »
-« C’est mon affaire. Je veux connaître la nature exacte de votre activité ici et de celle de vos hommes. »
-« Je vous le répète, major, cela ne vous regarde pas. »
-« Mais si. Vous n’oseriez maintenir aucune de ces accusations que vous proférez contre moi. Vos frasques ici et votre passé font que votre position est indéfendable. J’ai de quoi vous envoyer en jugement et vous faire virer de l’ARI. »
-« Il me semble que nous en sommes arrivés au match nul. Etes-vous joueur, major ? Voulez-vous faire un pari ? »
-« Hmm…Quel genre ? »
-« Vous et vos hommes contre les miens. Quand vous voulez. Organisez un exercice : mes gars contre les vôtres. Si nous sommes vainqueurs, vous jetez l’éponge. Si nous échouons, nous partirons immédiatement. »
Stratego n’était sûr de rien, mais à son grand soulagement, le major avala l’hameçon.
-« Je croies que cela me distrairait encore plus que votre comparution à la Cour Heliaquale de Justice. Vous avez une carte des environs ? »
Stratego la sortit et l’étala sur le bureau.
-« De grandes manœuvres impliquant divers bataillons de l’Armée de Libération Mondiale sont prévues pour le 3 mai, dans cette zone », expliqua le major. Mon unité tiendra un périmètre de défense ici. Arrangez-vous pour que votre groupe participe aux manœuvres. Trouvez mon PC, prenez-le ou détruisez-le, et vous avez gagné ! »


(A suivre)
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