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 [Série]: Les 12 Apôtres de la Mort (Episode 10)

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defortia
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defortia


Nombre de messages : 1873
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Date d'inscription : 20/03/2005

[Série]: Les 12 Apôtres de la Mort (Episode 10) Empty
MessageSujet: [Série]: Les 12 Apôtres de la Mort (Episode 10)   [Série]: Les 12 Apôtres de la Mort (Episode 10) EmptyMar 6 Fév 2007 - 19:55

(Résumé : les douze apôtres de la mort commencent un entraînement au parachutisme dans le camp spécial dirigé par le major Pettaszakes, un vieil ennemi de Stratego. Les conflits entre les deux officiers ne manquent pas d'éclater, surtout que le major charge deux paras de passer à tabac l'un des "12", pour le faire parler...)


Chapitre 10 :



Aidé de ses compagnons, Vector Branko s’efforçait d’attacher le parachute de Stratego à l’anneau qui allait le hisser au sommet de la tour. Un 4x4 noir s’avança, d’où sortit le major Petteszakes. C’était la première fois qu’il se manifestait : sans doute avait-il jugé le moment venu de faire sentir sa présence.
-« Personne n’est encore monté, capitaine ? » demanda-t-il.
-« Non. Je vais prendre le vent », répondit Stratego.
Pettszakes mouilla un doigt et le tint droit dans l’air :
-« Je crois, dit-il avec un sourire qui ne manqua pas d’inquiéter Stratego, que vous avez choisi le bon. »
-« Je vais bientôt le savoir. Envoyez-moi en l’air », dit Stratego à l’un des instructeurs.
Un moteur se mit en marche, le câble s’enroula et l’éleva dans les airs. Parvenu en haut, il avait une vue imprenable de toute la base. L’anneau bloqué, il resta suspendu, tournant au gré du vent.
-« Etes-vous prêt, capitaine ? » hurla le haut-parleur. Au grand étonnement de Stratego, c’était la voix du major.
-« Allez-y ! » cria l’agent spécial. Mais rien ne se produisit. Il demeura sur place, balloté comme un con, regarda vers le bas et entendit de nouveau la voix de Pettszakes. Il crut à une panne dans le contrôle.
-« Parlez plus fort, capitaine, hurla le haut-parleur, on ne peut pas vous entendre ! »
Vector Branko, debout près du major, se demandait ce que ce dernier avait en tête : la réponse de Stratego lui était parvenue, haute et claire.
-« Tirez sur la manette, bon sang ! » hurla l’agent spécial furieux.
Le major se garda bien de faire quoique ce soit. Sadique, il poursuivit ce qui ressemblait à un cours pour attardés mentaux :
-« J’espère que vous savez comment manier cet engin. Quoiqu’il arrive, ne perdez pas la tête, et quand vous toucherez terre, roulez un peu sur vous-même… »
Mais je sais déjà tout ça… espèce d’enfoiré, va…bougonna intérieurement Stratego, pour qui la situation actuelle était très inconfortable.
-« ….N’essayez pas de nous épater. En atterrissant debout, vous vous briseriez les jambes. Ce qui serez fâcheux pour vous, vous en conviendrez…Si vous êtes prêt, maintenant, nous pouvons y aller. Vous n’avez qu’à donner le signal, dès que vous vous sentirez prêt. Mais surtout ne vous affolez pas : si vous préférez vous habituer à être là-haut, nous attendrons… »
C’est ça !...Connard ! pensa Stratego. Il grinça des dents : ses bras et ses jambes commençaient à lui faire mal. Aussi fort qu’il put, il hurla :
-« C’est bon ! Je suis prêt ! Allez-y ! »
L’anneau s’éleva un peu plus haut, puis Stratego tomba. Le parachute, plein de vide, se gonfla en champignon à soixante mètres de hauteur. Le vent le poussait dans la bonne direction, et l’atterrissage se fit en douceur, dans les règles de l’art. Le capitaine roula sur lui-même, se releva et ramassa son parachute. Il rejoignit son groupe :
-« Bon. Aucune difficulté majeure. A qui le tour ? »
-« Moi, capitaine », dit Cannon qui l’aida à se débarrasser de son harnais.
-« Vous m’entendiez bien de là-haut, dès la première fois ? » demanda Stratego.
-« Parfaitement, mon capitaine ! » répondit le sergent.
-« C’est bien ce que je pensais…Groupez les hommes autour de vous, près de la tour ; je vous rejoins tout de suite. »
Pettszakes et l’un des instructeurs se trouvaient soudain seuls auprès du poste d’observation et du micro. Stratego s’avança vers eux, d’un air décidé.
-« Allez rejoindre les autres à la tour », ordonna-t-il à l’instructeur. Celui-ci hésita et regarda le major.
-« Faites ce qu’il vous dit », bougonna Pettszakes. Le micro était encore branché et répercutait leur conversation sur tout le camp. Stratego s’avança de quelques pas, coupa le courant et resta planté, comme prêt à flanquer un coup de boule au major :
-« Vous êtes certainement un agent hors pair, major, un officier et un monsieur, mais aussi un emmerdeur de première. Vous vous croyez indispensable à l’ARI, alors que vous n’êtes que suffisant…Je vous avertis : tentez encore une fois quelque chose qui ressemble à ce que vous venez de faire, je vous jure que vos galons vont chier sur vos épaules ! »
-« Réalisez-vous que je peux vous faire arrêter et passer en jugement pour insubordination ? »
-« Essayez et vous serez chassé d’ici. Vous aboierez vos ordres dans un obscur bureau, quelque part dans un placard au palais strategial. Votre rang n’a aucun sens pour moi, ni aucune répercution sur le travail que nous exécutons ici. Tous vos efforts pour l’entraver sera rapporté jusqu’aux plus hautes sphères de la direction de l’ARI et suffira à justifier votre renvoi. (puis, faisant le geste de vouloir rallumer le haut-parleur) Si vous voulez, je remets le courant et peux répéter pour que tout le monde puisse en profiter…Autant de témoins pour votre petit procès… »
-« Ce n’est pas la peine de vous montrer grossier, Stratego, dit Pettszakes qui ne souriait plus. Pendant un temps, vous m’avez amusé, mais c’est fini. Je vais ajouter cet incident à tous les autres, pour le jour où je vous présenterai la facture. » Il se retourna, drapé d’importance et retourna vers son 4x4. Stratego poussa un soupir de soulagement.

Entre temps, le sergent Cannon avait sauté et atterri parfaitement. De même que Grandville et Colosseus, qui avaient tenus à devancer leur tour. Vint alors le tour de Branko. Il était mort de trouille. Pendant qu’on attachait le parachute et l’anneau, il ne pouvait s’empêcher d’imaginer le bourreau lui passant la corde au cou, craignant que cet exercice ne soit qu’une entourloupe destinée à déguiser une véritable pendaison. Il avait une indisposition rectale et avait mal au cœur.
-« Prêt à monter, Vector ? » demanda Stratego avec un sourire rassurant.
-« Oui… » dit Branko, désarçonné par le fait que le capitaine l’appelait ainsi par son prénom.
-« Ne pense qu’à l’atterrissage. Répète-toi sans arrêt : pieds joints, genoux pliés, roule. Ne t’occupe de rien d’autre que l’arrivée… »
-« Ok, ok… »
Et soudain, il sentit qu’on le montait. Il paniqua. Il devait se contrôler, sinon il oublierait comment atterrir…Il se ferait mal, se blesserait peut-être. Il espérait s’handicaper à l’entraînement. Comme ça, plus de mission et on ne pourrait pas le pendre invalide…
-« Dis quand tu es prêt, Branko ! » fit la voix de Stratego au micro.
-« Allez-y ! » se décida Vector.
Il chuta brûtalement et faillit hurler. Il entendit le bruit du parachute se gonflant d’air. Il s’éloignait de la tour. Le sol vint à lui à toute vitesse…beaucoup trop vite : une foule de personnes s’éparpilla, essayant de s’enfuir hors de son point de chute. Il entrevit le major, le visage figé d’horreur. Au moment où il aurait voulu pouvoir regrimper, il heurta le corps de l’officier et s’écrasa au sol, inconscient.
-« Ho non ! » gémit Mickey Lamb qui se pencha vers lui. « Il est mort ? »
-« Et merde ! Quel con celui-là ! » dit Stratego.
Branko ouvrit les yeux en geignant. Inquiets, Lamb et Cannon l’examinaient pour vérifier qu’il n’était pas blessé.
Après avoir aidé le major à se remettre debout, Stratego s’approcha, furieux :
-« A quoi jouais-tu, crétin ? Tu as perdu la tête ? Tu mérite bien de retourner d’où tu viens ! »
Le major, appuyé sur Cannon et un gardien, eut la force pour esquisser un bond vers le capitaine :
-« C’est un attentat ! Vous avez chargé ce vaurien de me tuer n’est-ce pas ? Cette fois-ci, cela vous coûtera cher, capitaine ! »
-« C’est ridicule ! Ce n’est qu’un accident ! Ce n’est pas de sa faute…(se tournant vers Branko) Excuse-toi auprès du major… »
Branko s’exécuta du bout des lèvres. Une fois Pettaszkes et Stratego éloignés, il prit les autres à témoin :
-« M’excuser ? Je regrette surtout ne pas l’avoir tué, oui…Qu’est-ce qu’il faisait sur mon chemin, d’abord ? »



Quelques jours plus tard, le capitaine Sarah Quibble appela Stratego à la base, en PCV, de New Balnéa :
-« Bonjour capitaine ! » dit Stratego, en regardant défiler les chiffres sur le cadran. « Ya–t-il quelque chose de nouveau ? »
-« Je vous appelle au sujet de Lamb. Je ne voudrais surtout pas que vous croyiez que j’ai oublié le dossier. En ce qui concerne la fille de l’ACY, Lamb disait vrai : c’était une sacrée nymphomane. Le genre de fille à causer des problèmes et à menacer de se suicider, si elle n’était pas satisfaite…Détail qui n’a jamais été révélé à son procès ».
-« Elle aurait donc pu se tuer dans la salle de TD, quand il l’a repoussé et battue ? »
-« C’est plausible, mais difficile à prouver. Elle est morte et enterrée. Tout faisait conclure au meurtre à ce moment-là. Quant à la famille, rien à en tirer : pour eux, c’est Lamb le responsable. Cela leur donne quelque chose à soutirer à l’Etat… »
-« Ben voyons…que reste-t-il à faire alors ? »
-« Nous ne parlons pas de suicide, sans preuve concrète, mais nous essayons de reconstituer la scène. Retrouver des éventuels témoins prendra du temps, étant donné que l’enquête n’a rien d’officielle. Peut-être ne trouverons-nous aucun indice suffisant avant que n’arrive la mission. »
-« C’est du bon travail, capitaine. Je vous en suis très reconnaissant. Je ne peux que vous dire merci en échange… »
-« Il y a encore une chose que l’on pourra peut-être tenter : le ramener sur les lieux du drame, l’obliger à rassembler ses souvenirs…alors, peut-être que se produira un déclic…s’il a eu un trou de mémoire comme il le prétend… »
-« C’est une bonne idée, mais pas maintenant. Je ne veux pas l’arrêter dans son évolution. Il a changé, il est plus fort et a parfaitement réussi le stage de saut en parachute. Nous verrons plus tard. A la fin de la semaine, il aura quelque chose de plus : de quoi faire face à la réalité s’il est coupable en définitive. »


Trois jours plus tard, après un dernier saut effectué dans des conditions très difficiles(la météo était épouvantable), les « douze apôtres de la mort » étaient officiellement parachutistes. Le major ayant refusé de leur accorder leurs insignes de paras, Stratego chargea Cannon d’en acheter dans une boutique de la SYTEA. Il lui demanda aussi de ramener quelques prostituées, après le coucher du soleil. Puis, il téléphona au major Claptrap, son supérieur de l’ARI :
-« Nous sommes prêts à partir », lui dit-il.
-« Excellent ! » s’exclama le major. « Vous n’avez plus aucune réserve en ce qui les concerne ? »
-« Non. Et maintenant, pourquoi ne pas me dire le fin mot du complot ? »
-« Je vous assure que je n’en ai pas la moindre idée. Quibble est notre seul lien avec les concepteurs de « sursis ». Votre collègue du département « Guerre Psychologique » est très contente de vous, d’ailleurs. Heureusement car j’ai entendu dire que vous poussez un peu trop le bouchon en ce qui concerne un certain major. A votre place, j’irai plus doucement : il ne faudrait pas qu’il mette son nez là où il ne faut pas et il est trop utile pour le coller ici ou ailleurs… »
-« A ce sujet, j’ai bien peur que ce ne soit trop tard. L’entraînement ici est quasiment terminé. Aussi, je vous en prie, faites tout ce que vous pouvez pour que nous ayons ne serait-ce qu’une petite idée de ce qui nous attend. Mes gars sont à point et il m’est de plus en plus difficile de les tenir dans l’ignorance… »
-« J’essaierai… » dit le major en raccrochant.

La perspective de se trouver sans but ou de dépendre du bon vouloir du capitaine Quibble le déprimait. Le danger que cette attente se transmît aux prisonniers sous la forme d’une léthargie destructive le préoccupait fort. C’était aujourd’hui le 15 avril. Une rumeur circulait qu’une invasion d’envergure des territoires occupés par les Kafards, préparée par l’armée de libération micromondiale, était prévue pour mai. Il restait donc peu de temps pour apprendre quelles seraient les missions à accomplir et décider d’un programme d’entraînement spécial. Restait encore à éclaircir les zones d’ombre autour du rôle qu’il aurait à jouer dans l’affaire. Les accompagnerait-il le moment venu ? Claptrap avait laissé entendre, au début, qu’il n’irait plus en opération…
Inquiet et agité, il emmena ses hommes au champ de tir et les fit travailler plusieurs heures…


Un dimanche matin, il les fit lever plus tôt que d’habitude et les obligea à une marche forcée de cinq heures, chargés du paquetage complet, avant de les ramener au camp.
Un nouveau coup de téléphone de Sarah arriva l’après-midi, alors que Stratego, aidé de Grandville, leur faisait une démonstration sur le maniement des explosifs. Il posa à terre la grenade de fortune qu’il venait de fabriquer.
-« Que personne ne bouge ! dit-il. Restez tous exactement où vous êtes. Je reviens de suite. »
Décrochant le téléphone, il demanda impatienté et plein d’espoir :
-« Alors ? Ca y est ? Avons-nous le feu vert ? »
-« Soyez à New Balnéa, au QG de l’ARI, demain matin à 9 heures », répondit seulement sa collègue.
En raccrochant, Stratego eut peine à retenir un cri de victoire. Puis, il se rappela sa grenade et se précipita à la fenêtre. Les hommes étaient à leur place, immobiles, n’osant respirer. Il leur avait demandé d’être très prudent ce jour-là. Le moindre souffle risquait de la faire éclater. Seulement, il avait négligé de leur dire que l’engin ne pouvait exploser sans détonateur !

(A suivre...)
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