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 [Série]: Les 12 Apôtres de la Mort (Episode 8)

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defortia
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defortia


Nombre de messages : 1873
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Date d'inscription : 20/03/2005

[Série]: Les 12 Apôtres de la Mort (Episode 8) Empty
MessageSujet: [Série]: Les 12 Apôtres de la Mort (Episode 8)   [Série]: Les 12 Apôtres de la Mort (Episode 8) EmptyMar 6 Fév 2007 - 19:52

(Résumé : Sarah Quibble fait passer des tests aux prisonniers. Catastrophée par les résultats, elle souhaite remplacer certains prisonniers par d'autres. Stratego s'y refuse et impose ses vues. Durant l'entraînement, il confie des responsabilités plus grandes à Grandville et Marchokrev)


Chapitre 8 :


Sarah Quibble revint au camp quelques jours plus tard. Deux jours durant, entre leurs longues heures d’entraînement, elle bourra littéralement le crâne des prisonniers, les accablant de conférences, de brochures de propagande et de films d’une série produit par TVN à la demande du palais stratégial, intitulée « pourquoi nous combattons ». Elle espérait ainsi les mettre dans l’état d’esprit voulu, en vue du moment où l’agent spécial Stratego leur remettrait des mitraillettes chargées. En dépit de quelques ricanements provoqués à la vision ou la lecture des documents de propagande, ils parurent s’y intéresser. Mais Stratego soupçonna que ce « zèle patriotique » était du au fait qu’ils considéraient ces séances comme des récréations, et non aux efforts de sa collègue du département « Guerre Psychologique » de l’ARI.
Le soir, Stratego se décida enfin : le moment était venu de laisser éclater toutes les rancunes ou la haine accumulées, afin d’étouffer dans l’œuf la menace que ces sentiments constituaient pour lui-même et les gardiens. Mieux valaient savoir à quoi s’en tenir pendant la durée de l’entraînement.
Après le repas, l’agent spécial divisa les condamnés en deux patrouilles de nuit et leur assigna des missions dans différents secteurs des environs du camp. Il désigna Marchokrev pour prendre la tête d’un groupe, et, au grand étonnement de l’intéressé et à la surprise générale, Vector Branko pour l’autre. Les deux patrouilles se mirent en marche à un quart d’heure d’intervalle, chacun avec ordre d’éviter l’autre et de manœuvrer en silence. Ils étaient supposés être des ennemis en guerre. Stratego avait tracé leur parcours de telle sorte qu’ils se croisent à un certain nombre de points. Pour la première fois, ils étaient lâchés seuls, sans gardes. Sarah les regarda disparaître dans le bois sombre, non sans une certaine anxiété.
-« Croyez-vous que ce soit prudent ? » demanda-t-elle.
-« Ils vont être livrés à eux-mêmes pendant deux heures, le temps nécessaire de comploter quelque chose pour demain. »
-« Mais alors ? Pourquoi leur laisser les mains libres ? Vous ne tenez pas à ce qu’ils vous causent des difficultés, n’est-ce pas ? »
-« Non, bien sûr. Seulement, nous ignorons ce qu’ils ont en tête…Disons que ceci est une expérience à ma façon…ma version personnelle d’un test de confiance. Il nous faut absolument leur laisser assez de liberté pour vérifier si nous ne nous sommes pas trompés à leur sujet. Tout ceci, tout mes efforts ne pourraient n’avoir été qu’une blague et leurs trois semaines d’entraînement n’avoir servi à rien…Comment le savoir ? Mieux vaut pour nous qu’ils abattent leur jeu maintenant, si telle est leur intention...plutôt ça que de nous faire un bras d’honneur une fois parachutés en territoire contrôlé par les Kafards, alors que nous comptons sur eux pour accomplir une mission. »
-« Demain… »
-« Rappelez-vous comment on utilise ça », fit Stratego en désignant la mitraillette que portait sa collègue.


Vector Branko conduisit sa patrouille vers les cibles de bois que l’on avait dressées pour l’exercice de tir de demain.
-« Repos ! » commanda Branko. « Vous pouvez en griller une, mais cachez vos cigarettes et vos allumettes. Personne ne doit nous voir. »
-« Tu te prends pour le capitaine, maintenant ? On n’a pas d’ordre à recevoir de toi. » râla Salmonello.
-« Tu préfère marcher toute la nuit, pauvre con, ou rester assis peinard jusqu’au moment de rentrer ? Stratego ne saura jamais la différence si nous la fermons », répliqua Branko.
-« Et qu’est-ce que nous fichons ici, d’abord ? » demanda Grandville, adossé à un talus. D’après le tracé du capitaine, ils auraient du se trouver très loin d’ici.
-« Ecoutez-moi Grandclerc », dit Branko, je m’en balance éperdument que vous ayez été membre du Groupe Theta et que vous ayez l’expérience du combat derrière vous. Maintenant, vous êtes comme tout le monde ici. Quand le capitaine vous donne le commandement, je vous suis, je fais ce que vous me dites de faire et je me tiens tranquille. D’accord ? »
-« Plus ou moins. »
-« Alors, faites comme les copains. »
-« C’est ça », murmura Pilgrimm.
-« Ferme-la toi aussi, je n’ai pas besoin de tes encouragements », lui dit Branko.
Grandville ignora complètement le ledyen : c’était, il le savait, le meilleur moyen d’agir envers lui. Quand au Néo-Balnéen, s’il avait envie de les faire rester ici sur place toute la nuit, cela le laissait totalement indifférent. Inconsciemment, l’immigré yssois était plutôt vexé que Stratego ne l’eût pas choisi pour commander la patrouille. Mais Branko avait autre chose en tête que de rester à se tourner les pouces….

Non loin de là, Colosseus qui avançait en éclaireur devant l’autre patrouille commandée par Marchokrev, entendit des voix. Il en décela l’origine et se replia discrètement pour rapporter sa découverte à son chef improvisé. Marchokrev, intéressé, fit signe à ses hommes de s’approcher en rampant pour écouter sans se faire voir.


-« J’ai un plan pour demain », dit Branko.
-« Un plan ? Comment ça ? » demanda Léo Vance soupçonneux.
-« Ca veut dire que demain, nous aurons de vraies munitions et nous seront douze contre neuf. »
-« Ils sont dix. Il y a la fille, la psy… » rappela Salmonello.
-« Neuf ou dix, cela ne change rien. Trois d’entre nous pourraient maîtriser les gardiens. », dit Branko.
Mickey Lamb voulut protester, mais prit le parti de ne rien dire. Les quelques sentiments de camaraderie noués avec eux pendant ces quelques semaines s’évaporèrent en une nouvelle frayeur.
-« C’est pas vrai ! Branko ! Tu n’as jamais eu dans toute ta vie une idée qui vaille la peine d’en causer ! », dit Pilgrimm.
-« Alors, pourquoi tu m’écoute imbécile ? »
-« Tu vas nous fourrer dans les emmerdements », dit Vance. « Mieux vaut que tu la fermes.
-« Non, non, attends. Laisse-le parler ! » intervint à son tour Grandville. « Je suis sûr que notre grand stratège a un plan génial. »
-« D’abord, ils ne s’attendent à rien…. », commença Branko.
-« Faux », l’interrompit Grandville. « Tu t’imagine que Stratego est aussi bouché que toi ? »
-« S’il vous plait, Grandclerc, laissez-moi finir au moins ! » supplia Branko.
-« C’est ça, laissons-le causer… » dit Pilgrimm.
-« Nous les surprenons, nous les tuons tous. Personne ne saura ce qui est arrivé, parce que personne ne viendra ici. »
-« Mais ils sont armés ! C’est nous qui serons tués ! » protesta Mickey Lamb, mort de trouille.
-« Pas si nous tirons les premiers », répliqua Branko. Tapotant sur son arme : « 450 balles par minute, c’est ça que le grand homme nous a appris, non ? »
-« Bon. Admettons », dit Grandville. « Nous prenons par surprise des types qui nous collent au train 24 heures sur 24, sans se laisser distraire une seconde…Nous les tuons…et après ? »
-« Nous les enterrons, ou si ça prend trop de temps, nous les jetons dans la tranchée des chiottes. »
-« Et après ? » demanda Grandville.
-« Comme je l’ai dit, personne ne vient au camp. J’ai un plan, mais il nous faut du temps pour qu’il soit bien exécuté, et pour prendre soin des éventuels blessés. »
-« Je te vois bien jouant à l’infirmière avec moi », ironisa Pilgrimm.
-« Et que faisons-nous un fois les obsèques terminées ? Nous gagnons le Krassland à la nage ? » demanda Grandville.
-« Nous nous cachons dans une ferme des environs. Nous nous débarrassons des occupants ».
-« Ca veut dire que nous les tuons aussi… »
-« Nous n’en serons plus à un meurtre près… » dit Branko
-« Ne me dis pas que tu as les foies ? » demanda Pilgrimm à Grandville.
-« Les foies ! » explosa l’yssois. Crachant aux pieds du ledyen : « voilà pour le tien ! »
Pilgrimm voulut se jeter sur lui, mais Branko lui saisit le bras, aidé par Salmonello, désireux d’en savoir plus.
-« Bon, je continue », dit Branko. « On fait leur affaire aux occupants de la ferme et on prend tout ce dont on a besoin pour mettre les voiles : armes, munitions et toute la nourriture que l’on pourra transporter. On file nord-est, direction la mer. On prend un bateau et on va se planquer quelque part, sur une île par exemple…. »
-« Voilà ce que j’appelle un plan bien organisé », dit Grandville d'un ton railleur.
-« Il n’est pas mal…Tu en as un meilleur ? » demanda Salmonello.
-« Oui. On continue à jouer bien sagement au petit soldat. Je parie qu’il ne va pas nous armer tout de suite. Demain, pour commencer, il nous reprendra les engins et nous recommencerons avec les fusils - une seule balle à la fois. Que croies-tu pouvoir faire avec ça ? »
- Ca n’y change rien », dit Branko. « Tu es avec moi, oui ou non ? »
Les autres regardèrent l’ancien du groupe Theta, décidés à s’aligner sur lui.
-« Tire d’abord le premier coup ! » dit enfin Grandville. « Et fais le ouvertement pour que tout le monde puisse te voir. Alors…peut-être que je te suivrai ! »


Serge Marchokrev rampa à reculons et fit signe à ses hommes de le suivre silencieusement. Hors de portée de la patrouille de Branko, il fit halte et leur demanda ce qu’il convenait de faire.
-« Ils veulent tuer le capitaine », dit Colosseus.
-« Pas tous. Seulement Branko », affirma Milner, le fan de SOYMEM.
-« Nous le disons au capitaine ? » demanda Marchokrev.
-« Cela ne se fait pas…On ne devrait pas cafarder… » intervient Stink Stench.
-« Alors ? » répéta Marchokrev. Il savait ce qu’il ferait si on en arrivait là : il se chargerait d’abattre lui-même le tueur, mais il avait peur de le leur dire.
-« Vous voulez que nous allions les avertir que nous connaissons leur plan ? », demanda-t-il.
-« Moi je suis pour qu’on la boucle tous », dit Stench. « Faisons comme si de rien n’était et laissons couler. On ne sait pas ce que les autres ont décidé. Pour ma part, je n’ai entendu que Branko. »
Chacun regarda soupçonneusement son voisin. Ce n’était plus nous, mais je : Branko avait introduit un élément de doute dans cette unité relative qui s’était tant bien que mal cimentée entre eux…Personne ne se sentait plus en confiance.


Le lendemain matin, Stratego brieffa Sarah et les gardes des positions qu’ils devraient occuper sur le champ de tir, ainsi que des dispositions à suivre selon que tout se passerait bien ou non. Stratego en tête, tout le monde sortit du camp : les prisonniers, encadrés par les gardes, portaient les boîtes de munitions en plus de leur paquetage. Sarah sentait, dans la lourdeur des mouvements des condamnés et le silence lugubre qui régnait parmi eux, une tension et une anxiété égale à la sienne. Son arme, ainsi que celle des gardes, était prête à tirer.
Stratego arrêta le groupe à l’entrée de l’étroite vallée où se trouvait le champ de tir. Il inspecta le périmètre et remarqua des mégots écrasés. Il plissa les yeux : bien qu’aucune des deux patrouilles n’eût du s’y trouver, des hommes étaient venus là. Silencieux, les prisonniers étaient alignés sur un seul rang, attendant avec appréhension, leur paquetage au sol. Stratego changea d’avis à la dernière minute et leur confia des mitraillettes, histoire de les induire en tentation, en leur laissant entre les mains une puissance de feu accrue. Aucun d’eux n’osa le regarder dans les yeux.
-« Les gardiens vont tirer les premiers, pour vous montrer la vitesse et la précision de cette arme », annonça Stratego. « « Ils viseront à quarante mètres. Grandville, Stench, Vance, Picket et Lamb viendront avec moi : nous dresserons les objectifs et nous nous abriterons ensuite ? De sa position derrière la ligne de feu, le capitaine Quibble s’assurera qu’aucun de nous n’est en danger dans les abris. Le sergent Cannon commandera le tir, d’un coup de sifflet bref. Le cessez-le-feu sera précédé par de longs coups de sifflet. Les tireurs resteront derrière les sacs de sable et ne sortiront pas pour vérifier ou changer les cibles avant que je ne leur en aie donné l’ordre. Si vous tenez à rester en vie, vous tous dans les abris, baissez la tête pendant que les balles voleront. Les autres se tiendront en arrière de la ligne de feu avec deux autres gardes et observeront de près ce qui s’y passe. C’est compris ? »


Quelques minutes plus tard, les quatre gardes qui avaient tiré tenaient leurs mitraillettes déjà rechargées, prêtes, pointées vers le ciel.
-« Bon ! Sortons des abris et allons voir le résultat », ordonna Stratego. « Amenez vos hommes et montrez-leur ce qui reste des cibles », dit-il aux deux autres gardes.
Vector Branko examina les silhouettes découpées en morceaux. Il frissonna d’effroi comme si lui-même avait été transpercé.
-« Branko, Grandville, Marchokrev, Lamb, à la ligne de tir ! » ordonna l’agent spécial. Il regroupa les autres ; de nouvelles cibles furent dressées et des munitions distribuées.
-« Ne chargez pas vos mitraillettes avant que je ne vous le dise », commanda-t-il. Puis, leur tournant le dos, il se dirigea lentement vers les objectifs, s’arrêta et se retourna pour leur faire face. Sarah Quibble, quelques mètres en arrière des tireurs et à leur gauche, paralysée d’angoisse, croyait assister à un film d’horreur tourné au ralenti. Cannon, lui aussi en retrait, mais à droite, était assez prêt des mitraillettes des prisonniers pour être tué ou blessé s’ils se retournaient contre lui. Il ne les tenait pas moins du bout du canon de son arme. Se passerait-il quelque chose ? Le capitaine allait trop loin cette fois-ci et risquait de le payer cher….
-« Chargez vos mitraillettes et gardez-lez pointées vers le ciel ! » commanda Stratego.
Les paumes de Branko étaient moites. La sueur perla à son front, l’aveuglant presque.
-« Vous viderez ces deux premières bandes uniquement, pour vous familiariser avec le maniement de l’arme chargée. Vous pourrez les dévider aussi lentement que vous le voulez. Plus tard, vous apprendrez à faire mouche à chaque coup », dit encore l’agent spécial.
Branko s’essuya le front et regarda Stratego leur tourner de nouveau le dos et marcher lentement vers les abris. Remuant la tête, il vit un garde d’un côté, Quibble et Cannon en arrière, les autres gardes étagés en éventail sur les collines au-dessus d’eux et toutes les armes braqués vers lui. Stratego disparut soudain caché par le talus. Cannon donna un coup de sifflet. Personne ne tira.
Branko tremblait, incapable de presser la détente. Il regarda Marchokrev, Lamb et Grandville qui l’observaient sans en avoir l’air.
-« Tirez, bon sang ! Tirez, imbéciles ! » gueula Cannon.
Branko cessa de trembler. Du pouce, il libéra le cran de sûreté. Un déchaînement de balles réduisit en poussière l’une des cibles en bois. Le silence qui suivit son tir et celui de ses compagnons le sortit de son égarement. Il respira lourdement, comme épuisé, anéanti de soulagement et de plaisir. Il regarda les autres et sourit : une autre occasion de reprendre leur liberté se présenterait à nouveau. Se sachant observé, il rechargea, mit en joue et recommença à perforer les cibles avec une joie sadique.


(A suivre)
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[Série]: Les 12 Apôtres de la Mort (Episode 8)
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