Principauté de Fantispa
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 [Série]: Les 12 Apôtres de la Mort (Episode 4)

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AuteurMessage
defortia
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defortia


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[Série]: Les 12 Apôtres de la Mort (Episode 4) Empty
MessageSujet: [Série]: Les 12 Apôtres de la Mort (Episode 4)   [Série]: Les 12 Apôtres de la Mort (Episode 4) EmptyJeu 25 Jan 2007 - 16:34

(Résumé de l'épisode précédent :
Stratego prend en main ses douze crapules. En dépit des tensions qui éclatent au sein du groupe, Stratego parvint à leur faire construire le camp d'entraînement....)


Chapitre 4


A la fin de l’après-midi, la prison de fortune était enfin terminée. L’agent spécial Stratego, satisfait, fit aligner les hommes dans la cour avec leur équipement de campagne. Vector Branko, qui revenait de sa corvée de chiotte puant de sueur et de saleté, ne put s’empêcher de jeter un coup d’œil rapide à l’intérieur du baraquement : bizarre, se dit-il…il y avait des couchettes, mais pas assez pour tout le monde…une cuisine de campagne, des lavabos et un chauffe-eau. Dans une petite pièce à part, un lit de camp, une table et une chaise-le tout probablement destiné à Stratego.
Les gardes étaient à leur poste, surveillant les prisonniers. Chacun avait besoin d’un bain, d’un repas chaud et d’une bonne nuit réparatrice.
-« Vous avez tous bien travaillé, dit Stratego. Nous allons maintenant planter les tentes, nous laver et prendre un repas chaud reconstituant. »
Les prisonniers se regardèrent.
-« Des tentes ? De quoi parle-t-il ? » murmura Pilgrimm, en pensant ne pas être entendu..
-« Quelque chose qui ne va pas, monsieur Pilgrimm ? »demanda Stratego en se tournant vers lui.
-« Je croyais que nous allions tous loger dans le baraquement que vous nous aviez fait monter…J’ai beau écarquiller les yeux, je ne vois pas de tentes, mon capitaine. Ne nous dîtes pas que nous avons fait tout ce boulot pour des bouteilles d'ydel vides ! »
-« Vous dormirez sur le sol, sous la toile…là même où vous vous tenez », dit-il en prenant malgré lui un ton sadique. Certains détenus furent surpris, quelques-uns déçus, d’autres mécontents. « Nous sommes en campagne et autant que possible, nous nous plierons aux conditions du combat. Fini le temps où vous étiez chouchoutés dans votre confortable prison. Il y a là la moitié d’un abri dans vos paquetage : nous les planterons la nuit et les plierons chaque matin. D’ici deux jours, vous deviendrez des pros du montage et démontage…Ne l’oubliez pas : faire et défaire, c’est toujours travailler… »
L’agent spécial désigna deux hommes par abri : Pilgrimm et Vance ensemble, Branko et Colosseus, Lamb et Milner, Marchokrev et Salmonello, Grandville et Workaholic…Stench, enfin, avec Picket. Stratego pensait ainsi séparer les emmerdeurs et les fauteurs de trouble, en accouplant ainsi chacun des pires avec l’un des moins mauvais…Tout en râlant en sourdine, les « 12 » se mirent à monter leurs tentes, creusant autour de petites tranchées. Stratego décida de monter lui-même son propre abri, près de l’entrée du baraquement. Il souhaitait vivre comme eux, dormir comme ils dormiraient et manger ce qu’ils mangeraient…Cela faisait d’ ailleurs partie des recommandations du capitaine Sarah Quibble, du département « guerre psychologique ».
Plus tard, une fois les prisonniers couchés, le « silence de l’armistice » régna dans le camp, comme si chacun était conscient qu’une dure journée les attendait demain….

Le sergent Cannon réveilla le capitaine Stratego à 6h00 du matin. Celui-ci, qui avait prévu de faire un tour d’exploration, donna ses recommandations pour la matinée :
-« Je serai rentré à 7h30. Je vous les laisse…Vous connaissez le programme… »

Branko se réveilla brusquement à la sonnerie du clairon-une idée de Cannon-mais ne se leva pas pour autant…Une main massive-celle de Colosseus lui pressait délicatement le dos : toute la nuit, le mastodonte avait bougé et parlé tout seul dans son sommeil…Branko s’était réveillé, sentant peser sur lui le poids mort de cet énorme bras…Trop terrifié pour oser l’enlever, il avait très mal dormi.
-« Lève-toi maintenant, dit Procuste. Le sergent va encore t’engueuler et tu vas avoir des ennuis…tu en as déjà assez eu hier… »
Branko se décida alors à s’habiller. Le géant prenait tant de place qu’il ne pouvait pas remuer sans le toucher. Il avait à peine enfilé ses chaussettes que Cannon criait l’appel : cinq minutes s’étaient écoulées depuis la première sonnerie. Il sortit en marchant à cloche-pied, s’escrimant à enfiler ses bottes humides et pas lacées….Le sergent les fit mettre au garde à vous et fit l’appel.
-« Stench ! »
-« Présent »
-« Picket ! »
-« Présent ! »
-« Grandville ! »
-« Présent ! »
……………….
-« Lamb ! »
-« Heu, ici, monsieur ! »
-« Je vous ai demandé de répondre présent ! »
-« Désolé ! » bafouilla Lamb
-« Branko ! »
-« Présent ! »
Vector regarda autour de lui et vit deux des gardes sur les tours de guet construites hier, la mitraillette pointée en direction des prisonniers ; un troisième se trouvait derrière lui, posté sur le toit du baraquement. Putain ! Ce qu’ils étaient bien gardés ! Hier, il avait pensé un moment à se faire la belle. Mais il le voyait bien maintenant : ce serait pire qu’à Sanjoy-Sanespoar…Dormir avec un colosse qui prenait toute la place et vous écrasait à moitié, crapahuter avec ce type des services secrets, creuser des tranchées pour les chiottes…Des vacances, quoi ! Et tout cela pour finir peut-être quand même au bout d’une corde ou sur la chaise électrique…D’ailleurs, où était-il, le capitaine ?
Le sergent fit l’inspection. S’arrêtant près de Branko, il regarda ses bottes.
-« Elles ne sont pas lacées, dit-il. Inscrivez-le pour la première corvée du jour. »
Avec l’un des gardes, il amenèrent ensuite les « 12 apôtres » aux latrines quatre par quatre, pendant que les autres défaisaient les tentes.
Pilgrimm prit le parti de se ficher de la fiole de Branko :
-« T’as fait du bon travail, mon gars…C’est magnifique, tes cabinets…ils sont vraiment douillets…Si cela ne dépendait que de moi, tu aurais ici une mission permanente ! »
Vance, Stench, et les gardes ricanèrent.
Branko voulut se jeter sur Pilgrimm quand Cannon intervint :
-« Ca suffit vos conneries ! »
Puis, désignant Pilgrimm du doigt :
-« Toi, tu es fort en gueule ! Aussi tu resteras là quand tout le monde aura fini. Je veux te voir jeter dans les fosses un centimètre de chaux, ni plus, ni moins. Tu descendras dans la tranchée pour en mesurer minutieusement toute la longueur. Tu as compris ? »
Branko eut envie de se marrer, mais il n’osa pas.

Le sergent leur apprit ensuite l’art du pliage de tente, ainsi que celui de répartir leurs paquetages en vue des marches forcées. Il leur fit mettre à part leurs trousses de toilette, dont ils allaient avoir besoin. Un garde passa, porteur d’un bidon d’eau.
-« Prenez vos seaux », ordonna Cannon.
-« Pourquoi ? » demanda Salmonello soupçonneux.
-« Pour y verser l’eau dans laquelle vous vous laverez et vous vous raserez, ou pour faire chauffer vos rations. »
-« Et c’est pour qui, l’eau chaude et les lavabos ? On n’est pas encore des chiens, non ? »
-« Tu veux de l’eau ou tu veux te raser à sec ? » répliqua Cannon en versant l’eau.
Salmonello se dépêcha d’approcher son seau pour éviter que le liquide glacé ne se répande sur lui…Si encore c’était de l’ydel, pensa-t-il en bon ledyen.
Chacun tendit le sien, l’air mécontent. Cannon sentit qu’il y avait de l’orage dans l’air, mais il devait suivre la consignes, selon l’ordre hiérarchique, du capitaine à lui-même. Ce fut à ce moment que Bill Pilgrimm revint des latrines, escorté par un garde.
-« Je vais avoir besoin d’eau chaude, dit-il, pour me débarrasser de cette saleté. »
-« Tu auras la même chose que les autres, répliqua Cannon. Avance ton seau. »
Pilgrimm péta un plomb :
-« Hé bien, s’écria-t-il, puisque c’est comme ça, je resterai comme je suis, voilà ! Et on verra si l’odeur vous dérange ! »
-« Prend ton seau et lave-toi », répéta Cannon.
Mais Pilgrimm s’entêta, les bras croisés.
-« Dans ce cas, va près de ton paquetage et reste-y au garde à vous. », dit le sergent. Il sentit la tension monter. La mèche était allumée et tout pouvait péter d’un instant à l’autre.
Branko prit une lame et s’accroupit. Il regarda l’yssois en train de se raser. Il avait tenté de se faire mousser auprès de lui, sans succès. De même qu’il ne parvint pas à faire mousser le savon dans l’eau froide…Le feu du rasoir lui brûla la peau…Il maudit tout le monde, ses compagnons, les gardes, le capitaine et le monde entier par-dessus le marché. Soudain, il jeta le rasoir dans la boue, rageur :
-« J’en ai marre ! »
-« Qu’est-ce qui se passe ? Encore vous, Branko ? Vous n’avez pas fini d’emmerder le monde, non ? » demanda Cannon exaspéré.
-« Comment voulez-vous que je me rase à l’eau froide ? Je ne me rase pas, voilà tout ! »
Le sergent colla son visage contre le sien :
-« Tu vas te raser, un point c’est tout ! »
Les prisonniers observaient la scène, curieux et inquiets de l’issue de l’incident.
-« Non ! Aucun de nous ne va se raser ! » Cria Branko. Une idée lui traversa l’esprit. Comme un fou, il se précipita d’un prisonnier à l’autre, leur arrachant les rasoirs des mains et les jetant dans la boue, donnant des coups de pied dans les seaux.
-« On les a jusqu’au trognon, les gars ! Arrêtez-vous ! Ils ne peuvent pas nous y obliger ! Ils ne nous renverrons pas en prison pour ça ! »
Les autres détenus comprirent et jouèrent le jeu, pour des motifs différents : Grandville, parce que cette rébellion lui plaisait ; Colosseus, qui n’était pas sûr de comprendre ce qui se passait, fit comme son voisin ; d’autres parce que c’était peut-être le seul droit qui leur restait…Marchokrev mourrait d’envie d’obéir…Pourtant, il suivit le mouvement, ne voulant pas être contre le groupe….Bientôt, toutes les affaires de toilette rejoignirent les lames sur le sol boueux. Pilgrimm jubila, voyant les gardes rassembler sans ménagement les prisonniers. Tout le monde allait puer comme lui.

Stratego revint, peu avant 7h30 et constata le bordel ambiant. Cannon le mit rapidement au courant de la situation. Le capitaine s’avança près des prisonniers alignés au garde à vous. Sans les regarder, il s’adressa au sergent :
-« Il paraît que certains ne veulent pas se raser ici ? Qui ? »
Nous ! déclara Branko
-« Qui ça, nous ? »
Nous ! »
-« Très bien, que tout ceux qui ne veulent pas se laver et se raser sortent du rang ! »
Branko s’avança le premier, suivi par Vance, Stench, Picket, Pilgrimm, Workaholic et Salmonello, puis par Lamb et Colosseus. Grandville et Marchokrev se décidèrent enfin, suivis par Milner qui se demanda jusqu’au bout s’il accomplissait la volonté de SOYMEM.
Stratego s’éloigna de quelques pas et leur fit face :
-« Si vous voulez puer, puez ! Et si votre crasse vous démange, grattez-vous ! Dans ces conditions, vous n’aurez plus ni instrument de toilette, ni repas chaud, rien que des yodacakes sous-vide ! Avec les compliments de monsieur Branko ! Rompez !»
Le capitaine fit un effort pour simuler la colère : certes, c’était là une violation flagrante de la discipline, mais pour la première fois, ils montraient qu’ils pouvaient être capables de penser et d’agir en groupe…C’était là la première manifestation d’un esprit de corps au sein de cette bande de crapules. « Ce Branko est une vraie bénédiction », pensa-t-il.


(A suivre)
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