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 [Série]: Les 12 Apôtres de la Mort (Episode 3)

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defortia
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defortia


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[Série]: Les 12 Apôtres de la Mort (Episode 3) Empty
MessageSujet: [Série]: Les 12 Apôtres de la Mort (Episode 3)   [Série]: Les 12 Apôtres de la Mort (Episode 3) EmptyDim 21 Jan 2007 - 21:51

(Résumé de l'épisode précédent : Stratego a rencontré les "12" dans leurs cellules, leur donnant le choix entre ou subir leur peine ou participer au "projet sursis". N'ayant à perdre, tous ont donné leur accord)

Chapitre 3 :


A cinq heures du matin, Vector Branko entendit les gardiens marcher le long du couloir. Toute une file, comme lorsqu’ils étaient venus chercher Bob Arctor…Même en sachant que ce n’était plus pour « ça », il ne put s’empêcher de sursauter quand on ouvrit la porte de sa cellule…Il suivit les autres prisonniers et en reconnut certains : l’yssois, l’armoire à glace, le petit type bizarre qui clamait tout le temps son innocence jusqu’à en être aphone – ou encore le ledyen escroc-Pilgrimm….Il n’était donc pas le seul à avoir eu une conversation avec le type des services secrets…Tout le monde était dans la combine…Cannon aussi apparemment…
Aux douches, le sergent distribua une lame de rasoir à chacun.

-« Ordre du capitaine ! Cria-t-il. Tout le monde se lave et se rase ! »
Des murmures s’élevèrent…Les leydiens bougonnèrent…Ils avaient toujours eu l’habitude de ne se laver qu’à l’ydel….Branko s’escrima à faire glisser la lame le long de sa joue savonneuse, mais en pure perte….
-« Cette foutue lame ne vaut rien », se plaigna-t-il à Cannon
-« Qu’est-ce que tu raconte ? elle est neuve ! », s’étonna le sergent qui prenait Branko pour un raseur professionnel.
-« Essayez-la vous-même, puisque vous ne me croyez pas. Si vous voulez que je me rase, il m’en faut une autre ! »
Le sergent lui en tendit une nouvelle à regret. Branko la prit et revint vers le lavabo.
-« Une minute ! »
Branko s’arrêta net.
-« Rends-moi l’autre », ordonna Cannon.
Branko la lui tendit. Il aurait bien aimé la garder, histoire de prouver qu’il pouvait les entuber…

Colosseus posa sa lame au-dessus du lavabo, après s’être rasé. Salmonello le vit se pencher sur la cuvette pour se laver le visage. Regardant rapidement de tout côté, il saisit la lame et la laissa tomber dans sa trousse de toilette.

Branko acheva de se raser et attendit devant la porte d’une douche occupée. Bill Pilgrimm l’arrêta et lui indiqua celle d’à côté :
-« Prends celle-là, je me servirai de l’autre quand elle sera libre… »
-« Je fais ce que je veux, non ? » dit Branko en le repoussant. Quand il vit l’yssois sortir de la douche, il comprit…
-« Qu’est-ce qui se passe encore ? » demanda Cannon.
-« Ce qu’il a dit de l’yssois ne m’a pas plu, c’est tout », répondit Branko en regardant Grandville. Celui-ci attendit, tendu, prêt à se jeter sur le ledyen pour lui faire une tête au carré.
-« Là d’où je viens, on ne donne pas dans ce genre de conneries », continua Branko.
Le sergent secoua la tête à donner le tournis à une mouche, d’un air désapprobateur :
-« Tu feras bien de laisser tomber tes histoires de ségrégation, dit-il à Pilgrimm. Tu ne peux même pas aller aux chiottes sans créer des emmerdements ! Allez, ouste, dégage ! »
Livide, le ledyen serra les dents mais rongea son frein. Il se promit de s’en souvenir, à la prochaine occasion. Branko, quant à lui, fit un signe de tête amical à Grandville : maintenant, croyait-il, l’yssois serait de son côté. En d’autre temps, Grandville en aurait rigolé. Maintenant, il se méfiait : il voyait gros comme une maison que le Néo-Balnéen était un faux-cul de première. Il ne lui faisait de la lèche que par pur intérêt…Il avait sûrement une idée derrière la tête….

Pilgrimm arrêta un nouveau prisonnier qui se dirigeait vers les douches :
-« Vas-y, mon gars, prends celle-ci, j’attendrai… »
-« Merci », dit Lamb surpris

Une fois prêts, les prisonniers se mirent en rang, leurs sacs à leurs pieds. Deux gardiens passèrent devant eux, reprenant à chacun sa lame de rasoir. Lorsqu’ils arrivèrent à Procuste, le sumerien les regarda, complètement perdu.
-« Votre lame... Il faut la rendre. Personne n’a le droit de la garder, dit l’un des gardiens. »
Le colosse secoua la tête.
-« Vous vous êtes bien rasé, non ? » demanda le second, qui commença à s’énerver.
Procuste fit oui avec la tête.
-« Et alors ? Où est cette lame ? Qu’en avez-vous fait? »
Le colosse désigna son lavabo et s’y dirigea. Il commença à chercher partout, aidé par l’un des gardiens. Il fit un geste d’impuissance avec une moue qui voulait dire : « pas de lame ».
-« Qui a piqué la lame ? » hurla l’autre gardien. Se tournant vers Colosseus, il lui ordonna :
-« Videz votre sac et déshabillez-vous ! La lame doit réapparaître ou personne ne sortira d’ici ! »
Nu comme un ver, le géant subit sans mot dire une fouille complète, pour un résultat avoisinant le zéro. Furieux d’être mis en échec, les gardiens s’en prirent à Branko qui rigolait:
-« Alors, espèce de Nain-Balnéen, où est la lame ? Etale tes affaires et mets-toi à poil ! »
Vector subit à son tour une fouille complète qui ne donna pas plus de résultat.
Le sergent Cannon se décida alors d’intervenir. Il fallait réagir et vite. Et de façon efficace pour tuer dans l’œuf ce genre de connerie.
-« Vous savez quel marché vous a été offert ? dit-il à la ronde. Des trucs comme ça vont tout faire louper et vous renvoyer derrière les barreaux. Nous allons vous laisser seuls pendant cinq minutes…Trouvez la lame !.... »

La porte refermée, Vector décida de prendre les choses en main :
-« Que celui l’a choppée la rende ! Vous avez bien vu ce qu’ils m’ont fait…Vous savez tous que ce n’est pas moi qui l’ai ! »
Pour Bill Pilgrimm, c’était le moment de rendre la monnaie de sa pièce à ce défenseur d’yssois :
-« Et qui donc t’a donné le droit de nous commander ? »
-« C’est toi qui l’a ? »
-« Non », répondit le ledyen en s’avançant vers lui.
Marchokrev sortit du rang pour s’interposer.
-« Allons les gars…Pas la peine de s’exciter…Et si nous la cherchions tous ensemble, hein ? »
Salmonello sauta sur l’occasion : il renversa son sac et cacha la lame dans la paume de sa main.
-« Voilà mes affaires ! Regardez ! »
Tous les autres firent de même, tandis que Branko et Colosseus, lavés de tout soupçon, inspectèrent les sacs. A ce moment, le géant fut attiré par le son à peine audible d’un objet léger tombant au sol. Tout heureux, il venait de retrouver la lame, qui se trouvait sur le plancher, près des lavabos. Là où elle ne se trouvait pas auparavant….Pilgrimm s’avança pour la ramasser. Au moment où il se penchait, le pied de Grandville se posa brusquement dessus, lui écrasant les doigts. Le ledyen étouffa un cri de douleur et releva la tête, furieux.
-« Tu as faim, m’sieur Bill ? » demanda l’yssois dans une parodie d’accent ledyen.
Destabilisé, et serrant les dents de douleur, Pilgrimm fit oui avec la tête.
-« Et bien moi aussi, continua Grandville sur le même ton. Et je veux pouvoir aller bouffer sans plus d’emmerdements. Alors, laisse cette lame là où elle se trouve pour que ces messieurs puissent la trouver quand ils reviendront. »
-« Heu…Tu peux enlever ton pied de ma main, d’abord, espèce de….? »

Quand Stratego arriva à la prison, à 6h00, le sergent Cannon l’informa de l’incident de la lame. Il n’en fut pas étonné. Il alla ensuite rejoindre les 12 prisonniers rassemblés dans un gymnase.
-« Bonjour ! » dit-il en entrant dans la pièce.
-« Bonjour capitaine », firent les prisonniers en chœur, certains assez haut, les autres plus ou moins dans leur barbe.
-« Ca va, Dangloyre ? » fit Workaholic, pour se faire bien voir.
L’agent spécial le remit à sa place en le foudroyant du regard. L’autre baissa la tête, l’air con.
-« Que les gardiens sortent, ordonna-t-il au sergent Cannon.
-« Mais mon capitaine… »
-« Les gardiens dehors ! Et vous aussi… »
-« Bien mon capitaine », dit Cannon en faisant un signe de tête à ses hommes.
Une fois seul, Stratego regarda ses « apôtres de la mort » pendant quelques minutes et commença :
-« Mon nom, pour ceux qui ne le connaîtraient pas encore, est Stratego. Nous partirons d’ici quelques heures…D’ici là, il y a deux choses que vous ne devrez jamais oublier…Car si vous vous plantez sur ces deux points, vous serez liquidés…
La première, c’est le secret absolu sur tout ce que nous ferons. Nous ne devrez rien dévoiler à personne, quelque soit son rang…pas même aux gardes, ni à un magistrat national ou déméal….Vous ne devrez même pas vous dévoiler les uns aux autres ce que je serai amené à vous confier personnellement. Quiconque désobéira sera renvoyé d’où il vient. Il n’y aura pas de seconde chance…. »
Les prisonniers se regardèrent les uns les autres, gênés.
« ……Deuxièmement, vous n’essaierez pas de vous échapper. Vous ne devez même pas y penser. Celui qui se fait prendre en train de s’évader voit s’appliquer, en punition, sa condamnation de façon immédiate et sans appel. Vous apprendrez en temps voulu la nature du travail qui vous attend et celle de vos missions. Tout ce que je puis vous en dire, c’est que leur importance est extrême….autant pour vous, que pour votre pays….Des questions ? »
Silence. Ils étaient sûrement en train de digérer tout ça. Stratego s’apprêtait à tourner les talons pour se diriger vers la porte, quand Bill Pilgrimm prit la parole :
-« Mon capitaine !...Faudra-t-il aussi bouffer avec l’yssois ? »
-« Salaud ! » Fit Grandville en sautant sur lui.
Une bagarre générale éclata dans le gymnase. Stratego sortit en vitesse et referma la porte.
-« Tout va bien, capitaine ? » demanda Cannon.
-« Oui. L’un de ses messieurs vient de poser une question très pertinente concernant la présence des yodacakes aux menus. En ce moment, il en discute avec ses camarades…vous saisissez ? », dit stratego en s’en allant.
-« Très bien, mon capitaine….Merci mon capitaine ! »
Le sergent donna un coup à l’épaule de l’un de ses hommes, tandis que l’on pouvait entendre des bruits de lutte et des injures à travers la porte fermée :
-« Bon. Vous avez tous fait du rugby ou du foot, ou tapé dans des sacs de sable, non ? Pour ma part, je suis prêt à vous faire une petite démonstration…On va se payer une bonne séance d’entraînement ! Allons-y ! »
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MessageSujet: Re: [Série]: Les 12 Apôtres de la Mort (Episode 3)   [Série]: Les 12 Apôtres de la Mort (Episode 3) EmptyDim 21 Jan 2007 - 21:51

Plus tard, vers 8h00, dans la cour de la prison, tout le monde était sur le pied de guerre, répartis dans des camions. Stratego avait pu obtenir, outre tout le matériel nécessaire à l’élaboration de son camp d’entraînement, 7 gardes et le sergent Cannon pour surveiller les prisonniers. C’était maigre mais toujours mieux que rien.
-« Qu’en pensez-vous ? » demanda l’agent spécial au sous-off.
-« Tout se passera très bien, mon capitaine… »
-« Arrêtez vos salades…dîtes-moi ce que vous pensez vraiment… »
« Et bien, je pense qu’à la moindre occasion, l’un de ces « bons apôtres » en profitera pour flinguer le capitaine, mon capitaine », répondit-il en saluant.
-« Je vous remercie », dit Stratego en lui rendant son salut.
Il alla prendre place sur le siège du passager d’un 4x4 noir conduit par Grandville, et donna le signal du départ.
A 8h07, le convoi s’ébranla et quitta la prison de Sanjoy-sansespoar, direction la campagne ydéenne.

La pluie se mit à tomber légèrement quand, vers 10h00, le convoi arriva à destination. Les hommes descendirent des camions, sous la surveillance des gardes. Stratego les fit mettre au garde à vous.
-« C’est ici que nous allons construire notre camp d’entraînement », expliqua-t-il.
Les hommes se regardèrent, incrédules, comme si on était en train de leur raconter une blague.
-« Ce travail ne devra en rien se substituer à votre entraînement. Alors messieurs, plus vite vous aurez fini, plus vite vous serez au sec ! »
L’agent spécial les divisa en deux équipes de six hommes chacune, l’une pour élever l’enceinte et l’autre pour dresser la caserne et les tours de guet. Après avoir réparti les tâches et disposé les gardes, il alla s’installer dans le 4x4 pour étudier les plans de constructions. Une discussion animée entre le sergent Cannon et Dominic Milner, l’obsédé des intraterrestres, le dérangea.
-« Que se passe-t-il encore ? » demanda-t-il
-« Il dit qu’il ne peut pas travailler à cause d’une indisposition », expliqua le sous-off
-« C’est exact, mon capitaine », confirma Milner, sa biographie de SOYMEM à la main. « J’ai malheureusement un poil dans la main…Regardez…Je peux aussi vous montrer mes certificats médicaux, si vous voulez… »
Stratego voyait venir que s’il tolérait un seul fumiste, ce serait le tour d’un autre, et ainsi de suite…Cela n’en finirait jamais…Il fit arrêter le travail et réunir les prisonniers, encadrés par leurs gardiens, le sergent Cannon à ses côtés.
-« Vous avez tous commencé à travailler et il y a énormément à faire : le campement doit être terminé aujourd’hui. M. Milner déclare ne pas pouvoir travailler à cause du poil qu’il a dans la main. Je ne veux surtout pas remettre en question son léger handicap, handicap que certains d’entre vous partagent peut-être sans oser l’avouer. C’est pourquoi je vous laisse juges de la décision : Milner peut rester assis à se reposer ou à se promener. Si cela vous suffit, tant mieux…Mais si au contraire, vous jugez qu’il doit participer à l’effort collectif, il travaillera. »
-« Faîtes bosser ce feignant ! cria Salmonello. Pour qui se prend-il ? »
-« Au boulot ! » crièrent plusieurs voix
-« A mort ! » cria un autre, avant de se rendre compte qu’il disait une connerie.
-« Et si on attendait que la pluie s’arrête, mon capitaine ? Proposa Pilgrimm. D’habitude, on n’envoie pas les ouvriers au travail dehors, surtout s’il pleut…encore moins des ydéens… »
Grandville donna pendant une seconde l’impression de se préparer à sauter sur le ledyen. Mais il se contenta de lui demander très haut :
-« Sais-tu qui était Maître Lamalama, gros malin ? »
-« Et alors ? qu’est-ce que cela peut te foutre ? »
-« Ce penseur, poète et révolutionnaire ydéen a dit un jour que le climat du dème d’ydel est fort désagréable en raison de la fréquence des pluies et du brouillard, mais que le froid n’y est jamais sévère. Mets-toi ça dans la tête, et tu t’en trouveras consolé. »
Tout le monde se mit à rire-même ceux qui n’avaient rien compris.
-« Tout le monde a voté contre vous, Milner, conclua Stratego. Si vous voulez manger, vous bosserez comme tout le monde…Allez, sergent, mettez-les au travail ! »
Grandville passa près de Stratego qui l’arrêta :
-« C’est comme ça qu’il faut vous y prendre avec ce lourdeau. Continuez. Votre ironie le remettra plus souvent à sa place que si vous lui tapiez dessus. Cela ne vous fera pas de mal, à tous les deux. »
-« Peut-être, répondit Grandville. Mais je ne crois pas que ce crétin ait compris de quoi je parlais. »
-« C’est tout à fait ça…C’est justement là qu’est le truc… » répondit Stratego.


Vers midi, la pluie cessa. Après la pause-déjeuner, six hommes du groupe du sergent Cannon descendirent d’un camion une énorme caisse.
-« Qu’est-ce que c’est que ce bazar ? »demanda Vector.
-« Ouvre-le, ordonna Cannon, lui tendant un marteau et un ciseau. Et fais attention, on aura besoin du bois. »
Vector se mit à la tâche. La caisse une fois ouverte, il en sortit un plan plié en deux. Cela ressemblait à un schéma de construction. Il le regarda, puis, livide de terreur, il s’écria :
-« Salaud ! Regardez-moi ça ! Regardez ! Mais regardez ! ». Il brandit le croquis sous le nez des détenus les plus proches et exhuma de la caisse une corde de chanvre.
-« Regardez les gars ! Hurla-t-il comme fou. Tout y est ! Un gibet ! Une saleté de potence ! »
Pilgrimm arracha le schéma à Branko. Il le passa à Salmonello qui le regarda en haussant les épaules-il ne risquait pas la pendaison, lui-et remit le plan de montage de la potence à Marchokrev.
Tel un zombi, le regard halluciné, Branko s’avança lentement vers Stratego, son marteau à la main.
-« Sale menteur… »
Cannon commença de sortir son pistolet de son étui et releva le percuteur. Le gardiens pointèrent leurs mitraillette.
-« Ne tirez surtout pas ! » cria Stratego en allant au-devant de son agresseur.
A ce moment, Grandville bondit et heurta Branko au niveau des genoux, l’envoyant bouler. Stratego fit peser lourdement sa botte sur le poignet qui tenait le marteau. Cannon sortit du rang et immobilisa Branko d’une clé dans le dos.
-« Merci Grandville », dit Stratego sans regarder l’yssois.
-« Appelez-moi Grandclerc. Mon capitaine, je ne vous voulais en vie que parce que vous nous devez une explication. »Sortant la corde de la caisse : « à quoi ça rime tout ça ? »
La tension était extrème.
-« Ce que vous avez entre les mains est une corde, rien que de la corde, dit calmement Stratego. Et ce qui se trouve dans la caisse n’est que du bois…Rien que du bois. Nous sommes en guerre et les matériaux sont rares, tous réquisitionnés. Nous allons avoir besoin de ces planches pour construire ce camp. »Il prit son briquet et brûla le plan.
-« Sergent ! » appela-t-il.
-« A vos ordres mon capitaine »fit Cannon, remettant sur pied Branko en le tenant toujours immobilisé.
Chacun attendait quelle punition lui serait infligée.
-« Mettez-le de corvée de chiottes. Et s’il ose seulement vous regarder de travers, collez-lui une balle dans la tête. »
Ramassant le marteau, il ordonna :
-« Retournez au travail vous autres ! »
Tous s’en allèrent en traînant les pieds. L’agent spécial prit la corde et la jeta dans un camion comme si elle lui brûlait les doigts.

(A suivre)
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