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 [Série]: Les 12 Apôtres de la Mort (Episode 2)

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defortia
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defortia


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Date d'inscription : 20/03/2005

[Série]: Les 12 Apôtres de la Mort (Episode 2) Empty
MessageSujet: [Série]: Les 12 Apôtres de la Mort (Episode 2)   [Série]: Les 12 Apôtres de la Mort (Episode 2) EmptyJeu 18 Jan 2007 - 16:48

(Résumé : l'agent spécial Ludo Stratego se voit confier une bien étrange mission : recruter douze prisonniers, condamnés à mort ou à de lourdes peines de prison pour meurtre, vol, viol, etc...et faire d'eux des agents d'élites, aptes à mener à bien des missions en territoire contrôlé par les Kafards..)


Chapitre 2 :


http://www.amazon.com/gp/music/clipserve/B00004U060001001/1/ref=mu_sam_ra001_001/104-7935623-8545515

Stratego rendit son salut au garde SQM et lui montra ses papiers. Celui-ci les regarda longuement en ânonnant et en tirant la langue, avant de les lui rendre. Ludo fit alors entrer son 4x4 noir de fonction dans la prison de Sanjoy-Sansespoar et l’arrêta devant la porte des bâtiments administratifs. Dans la cour, des groupes de détenus marquaient le pas en cadence ; d’autres traînaient les pieds avec l’air de s’emmerder ou chantaient sans grand talent à défaut de conviction….La plupart le regardèrent avec un intérêt mêlée d’envie ou de suspicion. « Et ben, c’est gai », grogna intérieurement l’agent spécial. Après des jours consacrés à l’examen de dossiers les plus divers et les plus extravagants, et sans pour autant croire à la viabilité du projet « Sursis », il avait fini par arrêter son choix sur 12 cas possibles….12 cas qui allaient devenir sa légion personnelle de damnés… Des "Apôtres de la mort" …rien moins ! Un vrai titre pour un beau nanar, rigola-t-il dans son for intérieur. Néanmoins, il admit que trois ou quatre d’entre eux auraient pu être de bons agents « normaux », en d’autres circonstances…
Après s’être présenté au bureau du directeur de la prison, Ludo Stratego commença sa visite, accompagné d’un gardien principal, le sergent Terry Cannon, qui avait reçu l’ordre de rester quelques mètres à l’écart et de ne pas écouter. A l’entrée de chaque cellule, le sous-off lui en nommait l’occupant et le faisait entrer. Le premier était le condamné à mort Grandville, surnommé « Grandclerc »…un immigré yssois, ancien membre du Groupe Theta responsable de nombreux attentats et connu pour sa très grande intelligence. Stratego et lui avaient fait autrefois partie de la même cellule à une lointaine époque…Depuis, le premier avait fini par intégrer l’ARI par calcul, tandis que le second calculait le peu de jours qu’il lui restait avant son exécution….

-« Vous êtes vraiment con, ma parole, Grandville…C’est cela qui vous fait raisonner comme un tambour », murmura Stratego…Il avait conscience que son approche était peu diplomatique, mais l’attitude du prisonnier étendu sur sa couchette, avec l’air de n’en avoir rien à battre, lui tapait sur les nerfs…
-« Appelez-moi « Grandclerc », répondit Grandville sans baisser les yeux. Capitaine-c’est bien ainsi que l’on vous appelle maintenant, hein ? Je vais vous répondre ce que l’ex Heliaque Charlotte Charmant-Killmann dit en quittant brusquement la cour de justice, en plein procès : démerdez-vous ! ….Et puis, franchement, cela me ferait mal d’obéir à un salaud qui a vendu son âme et son idéal pour des galons…. »
-« le salaud, comme vous dites, vous offre la possibilité de poser vos bombes à nouveau….dans le seul cadre de la proposition qui vous est faite, bien entendu….Mais si vous voulez continuer à jouer à faire la gueule, à votre guise…seulement, dans 4 jours exactement, vous avez rendez-vous avec le bourreau…. »
-« Vous êtes vraiment un salaud, vous le saviez ? »
-« Vous me l’avez déjà dit… »

Stratego sortit de la cellule et se dirigea vers la suivante, celle d’un autre condamné à mort. Un néo-balnéen. Avec Grandville, de vieux conflits xénophobes bien nauséabonds - que l’on pourrait croire enfouis- risquaient de ressurgir…Mais le groupe n’en sortirait que plus fort une fois la question résolue. Grandville était un cerveau et un leader. S’il les amenait à respecter un yssois, ce serait la preuve qu’ils pouvaient dépasser leurs préjugés….

Vector Branko se redressa sur sa couchette et s’assit, comme prêt à bondir. Entendre le bruit de la porte de sa cellule s’ouvrir lui faisait toujours cet effet-là…..
-« Bonjour, fit Stratego. Je veux vous parler de quelque chose de très important. »
-« Vraiment ? », répondit Branko, l’air méfiant.
-« Est-ce que ça vous plairait de sortir d’ici ? »
-« Comment ? »
-« Est-ce que ça vous plairait de sortir d’ici ?
-« Vous avez fini de vous foutre de ma gueule, non ? »
-« Veto m’a appris que vous étiez un dur… »
-« Veto ? » Branko était largué.
-« Oui. Veto Carboleone, votre cousin Veto, le « parrain ». Vous avez bien raconté à tout le monde que vous étiez son parent ? »
-« Ha ! Cette connerie !..... »
-« Que diriez-vous si je vous assurais que Veto s’est arrangé de vous faire filer ? »
-« Dites donc, qu’est-ce que c’est que cette histoire ? répliqua Branko impatienté. Vous n’êtes pas un synegore ou quelque chose comme ça ? » Il se radoucit : « vous m’apportez une décision du Palais Helÿaqual ? On a révisé mon procès ? On va me laisser libre ? »
Stratego examinait le dossier du prisonnier .
-« Non, je ne suis pas synegore »….Stratego se demandait comment expliquer à cet imbécile qu’il lui apportait un nouveau bail pour la vie. « Que diriez-vous, continua-t-il, si le Palais Strategial vous offrait une autre chance de vous racheter ? »
-« Mais accouchez donc, capitaine ! Je vous en prie ! s’il vous plaît ! » Vector avait pris le parti de répondre ce que l’on attendait qu’il répondre, et sur le ton certainement souhaité.
-« Très bien…Alors écoute attentivement…Tu intègreras une unité spéciale et partiras d’ici déjà mort au monde. Tu subiras un entraînement qui te fera regretter la salle d’exécution…Après quoi, quand on sera satisfait de toi, tu iras là où on te dira d’aller, peut-être pour y être tué plus vite et moins proprement que par la corde ou la chaise électrique…. »
-« Vous ne connaissez pas Vector Branko ! »
-… « Et si tout va bien, il n’y aura qu’un peut-être….Mais à la moindre connerie…rien qu’une, et je te ramènerai ici pour t’exécuter moi-même…. »
-« Je dis oui, capitaine »
-« Oui, capitaine », répéta Stratego, comme en écho. Tu parles ! Pensa-t-il. Oui maintenant, jusqu’à ce que tu vois de quel côté souffle le vent. Si tu acceptes, la sentence sera provisoirement suspendue. »
-« Oui, oui ! Capitaine, je vous ai dit oui. Je ne suis pas assez idiot pour refuser un truc pareil ! Donnez-moi ma chance ! »
-« Très bien, dit Stratego. Plus d’exécution pour le moment. » Il sortit une fiasque d’ydel de sa poche et la lui tendit.
-« C’est contre le règlement, ça… », fit Vector méfiant.
-« Vas-y ! Tu en as probablement envie. D’ailleurs, nous allons désormais violer un tas de règlements, mais seulement ceux dont je déciderai, c’est compris ? Fais ce que je te dis, ne fais pas l’idiot et nous pourrons nous entendre. »
-« Merci, capitaine », dit Branko en s’aplatissant de façon exagérée. Je vais encore les posséder ! On a encore besoin de Vector Branko, sans quoi ce salaud des services secrets ne serait pas venu me chercher….Je vais tous les avoir encore une fois !

De tous, ce fut Léo Vance le plus facile à convaincre.
-« Pourquoi pas, capitaine ? Je n’ai rien à perdre… »
Vance avait tué son patron qui l’avait copieusement et grossièrement réprimandé, pour avoir protesté contre les cadences infernales. C’était un jeune et sympathique leydien, qui était employé comme remplisseur de tonneaux de caput’cinok à CCI. Il n’avait jamais eu d’histoire jusqu’au jour où il avait délibérément tué un homme en lâchant sur lui un tonneau plein, du haut de la grue qu’il manoeuvrait. Pourquoi ? Parce que la tentation était trop forte ? Peut-être parce que le stupide employeur n’avait cessé de le persécuter, ainsi que Vance l’assura par la suite devant la cour de justice….
C’était cet inconnu, assoupi dans sa personnalité, qui rendait le leydien dangereux et imprévisible. Et Stratego savait qu’il ne devait pas l’oublier une seule seconde….
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[Série]: Les 12 Apôtres de la Mort (Episode 2) Empty
MessageSujet: Re: [Série]: Les 12 Apôtres de la Mort (Episode 2)   [Série]: Les 12 Apôtres de la Mort (Episode 2) EmptyJeu 18 Jan 2007 - 16:48

Serge Marchokrev avait été policier déméal, à Néo-Balnéa. Un week-end, il était parti faire une virée, avec un collègue, à Sumer. Une nuit, alors qu’ils étaient aussi bourrés l’un que l’autre, et après avoir claqué leur argent, son comparse lui proposa d’ « en piquer un peu à ces ploucs de Sumer ». Complètement abrûti par les litres d’ydel ingurgités, Marchokrev avait haussé les épaules avec indifférence. Ils avaient hélés un taxi, dans l’intention de « taxer » le chauffeur et s’étaient affalés sur le siège arrière.
-« On a parcouru quelques rues, puis j’ai arrêté la voiture pour pisser, déposa Marchokrev lors de son procès. Je me suis écarté d’une vingtaine de mètres environ. Quand je suis revenu, le chauffeur était mort. Il n’était pas du tout convenu qu’on tuerait le type. Mon copain a du l’attraper par-derrière et serrer trop fort. Nous avons fichu le camp, morts de trouille ».
Mais, lors du jugement, le copain était mort. Il s’était fait descendre en voulant tirer sur les flics de la police des polices venus le questionner. Marchokrev, déjà en prison, l’avait maudit de l’ « avoir laissé tomber » en se faisant tuer « si mal à propos », lui laissant toute la responsabilité de l’affaire….
Il pleurnicha.
-« Je travaillerai, monsieur, jura-t-il à Stratego. Donnez-moi une chance et je vous suivrai n’importe où… »
Embarrassé, Stratego détourna les yeux et déboucha sa fiasque d’ydel pour en proposer au condamné. Il constata, avec une grimace qu’elle était malheureusement vide ; il sortit alors un packet de « cleen-ex », qu’il tendit à l’ex-policier. Pas une seule fois pendant l’entretien, l’homme n’avait eu le courage de le regarder droit dans les yeux. En voilà enfin un à qui il pourrait tourner le dos sans risque….

Bill Pilgrimm refusa de donner une réponse claire et nette, sans poser de question. Il voulait connaître le pourquoi du comment et savoir qui ferait partie du groupe.
-« Je n’ai pas l’impression que mon accusation va tenir, capitaine. La CSM n’a aucune existence juridique et légale. Pourquoi prendrais-je des risques avec vous ? »
Résident à Ydel, il avait été condamné à 30 ans par la CSM, après enquête du FYSC, pour délit de « foutage de gueule économique », fraude et contrebande.
Stratego se retourna sans un mot et demanda à sortir de la cellule. Le leydien sauta à bas de sa couchette.
-« Attendez, capitaine ! s’écria-t-il affolé. Ce n’est pas la peine de vous fâcher. Je n’ai pas dit non. »
-« Vous n’avez pas dit oui non plus. Dîtes-le ou fermez-la. Je n’ai pas de temps à perdre. »
Bill Pilgrimm était joueur dans l’âme. Il pesa le pour et le contre, et jugea que l’enjeu était trop important. Il avait une grande envie de regagner sa liberté, afin de coller un procès au palais archontal, responsable de sa condamnation, et qu’il estimait coupable d’avoir violé ses droits fondamentaux….
-« Je crois que vous pouvez me compter parmi les vôtres », dit-il enfin, avec un sourire forcé.


Avec Procuste Colosseus, Stratego ne fut jamais sûr de rien. Pendant qu’il lui exposait son offre, le géant comprenait-il seulement ce qu’il lui disait ? Etait-il même capable de parler ? Le sumérien était assis en tailleur, à même le sol de sa cellule, les paupières closes, comme endormi. « Hé ! Je vous parle ! Vous m’écoutez, oui ? », dit Stratego exaspéré. Brusquement, le géant ouvrit les yeux et se redressa de toute sa taille. L’agent spécial se sentit subitement tout petit devant la force de la nature qui se tenait debout, en face de lui, le dominant de toute son énorme stature. Procuste lui tendit une énorme paluche, que Stratego serra, s’attendant à tout moment à se faire écrabouiller.
-« Je suis avec vous, capitaine », dit le colosse.
Stratego en fut soufflé : incroyable ! Il parle comme Robert de Negro dans Brankestein…..

Danny Salmonello avait subitement envie d’une ydel bien fraiche. Il avait toujours besoin de boire quelque chose de froid…Mais son visiteur n’était malheureusement pas venu pour lui payer un coup.
-« Alors ? Vous vous décidez ? Votre réponse ? » dit Stratego impatienté, qui prit le parti de lui mettre la pression.
-« Vous n’allez tout de même pas m’empêcher de réfléchir, non ? Si je vais avec vous, j’ai pas mal de chance de me faire descendre….»Sa décision était plus difficile à prendre que celle de ses prédécesseurs, son crime ne lui ayant pas valu d’être désigné pour la salle d’exécution. Pourtant, plus encore que pour d’autres, Stratego mourrait d’envie de l’envoyer valser contre les murs de sa cellule.
-« Peut-être, mais si vous voulez ficher votre vie en l’air en prison pendant 30 ans, cela vous regarde. »
-« Personne ne reste enfermé aussi longtemps. La condamnation sera révisée après la guerre, et je serai bien vivant quand tous les héros seront morts… »
-« Alors, c’est non ? »
-« Je n’ai pas dit ça… ». Salmonello voulait gagner du temps, mais c’était justement ce qui l’avait perdu, à la petite banque d’Ydel. Après avoir maîtrisé les deux employés, il s’était dirigé vers le coffre à liqueurs, situé dans le bureau du directeur. D’après ses renseignements, c’est là que se trouvait le coffre-fort. Mais au lieu de se dépêcher de prendre l’argent, il avait traîné à goûter de tous les flacons….Ce fut celui rempli d’ydel-citron, un flacon non étiqueté - un vice du directeur – qui lui fut fatal…Salmonello fit une crise et s’écroula à terre…pour se réveiller en prison. Il fut inculpé et reconnu coupable d’attaque à main armée, agression et « vandalisme sur réserve personnelle de liqueurs »….
-« J’aurai du me douter que vous n’aviez pas assez de courage pour saisir la perche qui vous est tendue. Vous n’êtes qu’un médiocre petit froussard, tout juste bon à braquer une banque pour retraités….un froussard, et inconscient qui plus est, pour avoir d’ingurgité de l’ydel-citron…. »
Ce dernier argument fut le seul à faire mouche. Qu’on ose le traiter, lui, de « buveur d’ydel-citron » le mettait en rogne. N’en pouvant plus, il répondit crânement :
-« J’en suis ! Uniquement pour vous montrer qui est Danny Salmonello, je le ferai ! »
-« Alors, rectifie ta tenue », ordonna Stratego.
Salmonello se raidit dans une parodie de garde à vous :
-« Mon capitaine, je suis volontaire pour votre commando ! »
C’est ça, fiche-toi de ma fiole, grogna intérieurement l’agent spécial. Il regrettait que le délit de « foutage de gueule tout court » n’existât pas encore…Il se promit de lui en faire baver le plus possible pendant l’entraînement.

En sortant de la cellule de Mickey Lamb, Stratego fit le geste de brosser sa veste, comme s’il était envahi de vermine.
-« Dîtes-moi, s’adressa-t-il au sergent Cannon, une chose me chiffonne chez ce gars. A-t-il toujours prétendu qu’il était innocent ? »Le dossier de Lamb indiquait que la seule fille qu’il ait connue-une étudiante- avait été retrouvée morte, violée et mutilée, dans une salle de TD de l’ACY, où il était sophyste.
-« Sauf votre respect, monsieur, vous êtes quelque peu novice en ce qui concerne les pensionnaires d’une prison. La première chose que l’on apprend, en arrivant ici, c’est que tous les prisonniers sont innocents. Cependant, je veux bien faire une exception pour celui-ci…Quand il râle, c’est parce qu’on lui a enlevé toute sa documentation….Il travaille sur un projet de nouveau dictionnaire, je crois…»
-« Vous en connaissez beaucoup, vous, des gens qui se suicident avec du papier ? »
-« Cela n’arrivera pas tant que je serai là, en tout cas… »
-« Bon, et bien, si j’embauche cet homme, vous lui rendrez sa doc, c’est compris ? »
-« A vos ordres, monsieur », fit Cannon d’un ton peu convaincu.


Quand aux quatre derniers, la décision fut aussi difficile à leur arracher qu’à Pilgrimm ou Salmonello. En vertu de l’article 95 du code ydéen, paragraphe IV, alinéa 5, ils étaient convaincus de crimes, mais sans relever du bourreau. On aurait pu les rencontrer absolument n’importe où. Le genre de gars que l’on ne se souvenait jamais d’avoir vu….Ils dirent tous oui, parce qu’ils n’aimaient pas l’endroit où ils se trouvaient, et que c’était après tout un moyen facile d’en sortir…
Dominic Milner était adepte du culte de SOYMEM, un « intra-terrestre », comme il l’expliquait. « On n’est jamais aussi bien servi que par SOYMEM, capitaine…. »
Sosthène Picket :
-« on aura des permissions pour aller draguer en ville, des trucs comme ça ?... »
Joseph Workaholic, quand Stratego eut dit à celui-ci d’où il venait :
-« Oh, ça par exemple ! Dangloyre ! Incroyable ! »Comme si les deux venaient du même village….
Stink Stench :
-« Que ce soit dans un service ou dans un autre, quelle importance ? »
Celui-là n’avait pas encore percuté qu’il n’était pas dans une entreprise ou un prytané, mais en prison….

Stratego avait enfin fait le tour de ses « 12 ». Il comprenait parfaitement pourquoi le capitaine Sarah Quibble avait tenu à ce qu’il offre personnellement le choix à chacun des prisonniers. Il était évident qu’elle et son département « guerre psychologique » cherchait à ce que se crée une espèce de lien affectif entre lui et ses 12 crapules.
« Dans un sens, lui avait-elle dit, vous êtes là pour leur servir de nounou, de père et de mère. Ils dépendent entièrement de vous pour leur subsistance dans un monde nouveau.»
Ce qu’il considérait comme de la psychologie de bazar lui fichait les boules…Et que se passerait-il, si lui, s’attachait à eux ?
Il était 17h00. Stratego décida de s’accorder la soirée en récréation, un break hors de la taule avant de retrouver les « élus » ou les « cobayes » le lendemain matin….
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